Ce qui change pour moi en Seine-Maritime

Mis à jour le 03/04/2024
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Dans le département de la Seine-Maritime, les services de l’État œuvrent pour mettre en place politiques prioritaires du gouvernement dans l’objectif de changer le quotidien des seinomarins et de préparer le territoire aux grands enjeux de demain.

La sécurité au quotidien a été renforcée, avec des résultats probants enregistrés dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants, des actions menées contre les atteintes aux principes républicains, ou encore de la mobilisation contre les violences faites aux femmes.

La prévention des risques et l’organisation des secours sur le territoire est également une préoccupation quotidienne. Cela passe par exemple par l’organisation de nombreux exercices permettant aux différents services impliqués de développer des réflexes de coordination, mais également par des dotations financières aux sapeurs-pompiers pour l'acquisition de nouveaux engins d’intervention.

La cohésion sociale et l’égalité des chances figurent également parmi les priorités des services de l’État, comme en témoignent le développement de l’emploi et de l’engagement des jeunes, les avancées dans les domaines du renouvellement urbain et de l’accès au logement, le déploiement des espaces France services ou encore les progrès du plan vélo.

Le renforcement de l’attractivité économique du territoire demeure un enjeu majeur, afin de faire du tissu économique et industriel un acteur de la transition écologique.

Certains projets structurants pour le département font l’objet d’un accompagnement renforcé par les services de l’État, méritent d’être mis en lumière :

➡️ La construction de deux EPR2 sur le site de la centrale nucléaire de Penly vise à répondre aux besoins croissants en électricité, notamment dus aux projets de réindustrialisation décarbonée de l’Axe Seine. L’État sécurise le site (conventions signées pour assurer la présence de gendarmes et pompiers sur site), mobilise du foncier en accord avec les élus locaux et l’objectif zéro artificialisation nette (Zan), et s’emploie à construire des solutions pour loger les 4 000 travailleurs déplacés qui interviendront sur le chantier.

➡️ Le parc éolien en mer de Fécamp est une étape de plus dans la structuration de cette filière écologique et souveraine : le parc permettra de couvrir l’équivalent de la consommation domestique en électricité de plus 60 % des habitants de la Seine-Maritime. L’État mobilise du foncier maritime, en concertation avec les élus, et favorise l’agrandissement de chaque éolienne afin d’éviter l’étalement du parc et de préserver la biodiversité marine.

➡️ Le projet Socrate vise à établir un diagnostic de décarbonation de l’Axe Seine pour déployer et accélérer les technologies, infrastructures et réseaux nécessaires à la décarbonation. Il sera financé à hauteur de 7,3 millions d’euros par l’État, soit 50% du projet. Cette démarche est menée par l’État à toutes les échelles: l’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) accompagne ainsi les industriels dans l’établissement de feuilles de route site par site, pour les soutenir dans la transition écologique et pour anticiper les besoins réglementaires et électriques futurs.

➡️ Les services de l’État sont à l’œuvre pour développer la culture du risque et sensibiliser la population à tous les types de risques. Une convention signée en mars 2023 entre la réserve de sécurité civile et l’Éducation nationale assure ainsi que tous les élèves de la classe d’âge de 4e seront, à terme, formés aux risques et aux gestes qui sauvent. La préfecture et ses services ont également renforcé leur présence sur les réseaux sociaux pour lutter contre les « fake news », formé les élus et fonctionnaires territoriaux via des modules ou encore l’organisation d’exercices et participent chaque année aux initiatives des collectivités (journées de la culture du risque à Rouen, Semaine de la sécurité à Port-Jérôme-sur-Seine etc.).

➡️ L’État mobilise 1,2 million d’euros chaque année pour soutenir activement le parc naturel régional des Boucles de la Seine, emblématique de l’action de l’État pour préserver la biodiversité. L’État agit concrètement pour protéger et développer ce parc naturel : rénovation de la maison du parc naturel en 2023, création d’une cellule de lutte contre les atteintes à l’environnement pour endiguer les dépôts sauvages et les pollutions.

Axe 1 - Atteindre le plein emploi et réindustrialiser le pays

France 2030 touche tous les secteurs de l’économie et ses objectifs sont particulièrement en adéquation avec l’économie normande et seinomarine. À ce jour, plus de 60 dispositifs de soutien sont mis en place afin d’atteindre ces objectifs.

Parmi ceux-ci, il est possible de souligner le soutien aux entreprises de toutes tailles dans la filière automobile pour maîtriser la conception et l’industrialisation des composants des véhicules de demain mais aussi accélérer les investissements de modernisation et de diversification des sous-traitants. Autre exemple, dans le domaine de l’énergie, des financements sont accordés dans les secteurs de l’éolien, du photovoltaïque et des réseaux énergétiques. En octobre 2023, ce sont plus de 50 lauréats qui ont été soutenus en Seine-Maritime au titre du plan France 2030 pour un montant d’investissements de plus de 115 millions d’euros.

Par ailleurs, la formation des jeunes est un élément clé pour garantir le plein-emploi et renforcer l’attractivité du territoire. Fin octobre 2023 en Seine-Maritime, 10 570 nouveaux contrats d’apprentissage ont été conclus et 8 155 contrats d’engagement jeune signés.

Axe 2 - Planifier et accélérer la transition écologique

L’engagement de l’État en Seine-Maritime dans le développement des mobilités douces et actives se manifeste dans les 1 160 km de pistes cyclables « sécurisées » (29 km de plus qu’en 2022), dont 47 % sont des voies vertes notamment construites dans le cadre du projet « La Seine à vélo ». Ces statistiques incluent les pistes cyclables, les voies exclusivement pour vélos ainsi que les voies vertes (ne sont pas comptabilisés : les contre-sens pour vélo, les voies partagées avec bus et les zones mixtes piétons/vélos).

https://www.amenagements-cyclables.fr/fr/seine-maritime_76/statsLa transition énergétique passe pour nombre de logements par la mise en œuvre de travaux d’amélioration de leur performance énergétique. Ce type de rénovation présente de nombreux avantages, particulièrement en termes de confort de vie, mais également financiers. Avec MaPrimRénov, c’est à la fois un accompagnement technique qui est proposé aux propriétaires occupants, bailleurs ou copropriétaires, mais également une aide au montage du dossier de subvention.À Rouen par exemple, Énergies Métropole accueille l’espace conseil France Rénov et accompagne gratuitement les propriétaires de biens construits depuis plus de quinze ans. https://energies.metropole-rouen-normandie.fr 

Axe 3 - Bâtir de nouveaux progrès et refonder nos services publics

La cohésion sociale et l’égalité des chances sont des priorités pour lesquelles se mobilisent les services de l’État, notamment grâce aux opérations de renouvellement urbain, à l’accès au logement ou encore en développant des actions en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes.

En Seine-Maritime, 11 projets de renouvellement urbains portés par l’Agence nationale du renouvellement urbain (Anru) et financés à hauteur de 215 millions d’euros sont en cours, au bénéfice de 51 000 habitants. Le renouvellement urbain des Hauts-de-Rouen est un des multiples exemples d’action de l’État pour le développement des quartiers prioritaires de la ville. 126 millions d’euros sont mobilisés pour moderniser l’urbanisme et y garantir l’accessibilité des services publics. L’Anru finance 72,4 millions d’euros, soit 57 % du budget total. Au-delà de l’urbanisme, l’État favorise les actions sociales en faveur de l’égalité et finance par exemple le recrutement d’un adulte-relais au sein du centre social des Hauts-de-Rouen par une aide annuelle de 22 500 euros pendant trois ans.

Grande cause nationale du quinquennat, l’égalité entre les femmes et les hommes se traduit concrètement sur le terrain par un soutien fort de l’État, notamment financier, des associations qui mettent en place des dispositifs permettant de mieux protéger et accompagner les femmes victimes de violences. C’est le cas de l’Association femmes et familles en difficulté (AFFD), située au Havre, afin de lui permettre de financer les prestations d’hébergement et de soutien aux victimes qu’elle reçoit.

 

Axe 4 - Renforcer l’ordre républicain et encourager l’engagement

La sécurité au quotidien a été renforcée, à travers la lutte contre le trafic de stupéfiants, l’action contre les atteintes aux principes républicains, ou encore la mobilisation contre les violences faites aux femmes.En 2022, la délinquance générale observée dans le département a été est orientée à la hausse par rapport à 2021. Ainsi les atteintes aux biens ont connu une hausse de 22,5 % et les atteintes volontaires à l’intégrité physique de 18,8 %.Face à cette augmentation des faits de délinquance, les policiers et gendarmes sont pleinement mobilisés. Deux champs d’action prioritaires témoignent de cet engagement des policiers et des gendarmes :

  1. La lutte contre les stupéfiants. L’action des forces de l’ordre a permis l’augmentation massive des amendes forfaitaires délictuelles anti-drogues (AFD) dressées en 2022 (+71,53 % de 2 301 à 3 947). En 2022, 222 opérations de démantèlement de points de deal ont été réalisées. À ces opérations se sont ajoutées les réussites de nombreuses enquêtes qui ont permis d’interpeller 356 trafiquants contre 198 en 2021, soit +41,21 %.
  2. La lutte contre les rodéos. Sur l’ensemble de l’année 2022, 86 véhicules ont été saisis (+62,26 % par rapport à 2021) et 145 infractions ont été relevées (+ 38,10 %).

Afin de prévenir la commission de délits et mieux lutter contre la délinquance, la présence sur la voie publique des forces de sécurité intérieure a fait l’objet d’une mobilisation accrue à la faveur du déploiement d’une stratégie d’occupation de l’espace public et des transports en commun.En 2022, partout en Seine-Maritime, les heures d’activité hors des locaux de service enregistrent une hausse de 5,91 %. Le nombre de patrouilles pédestres et VTT a augmenté de 27,15 % depuis le début de l’année, et a plus que doublé entre décembre 2021 et décembre 2022 (+101,79 %).Depuis le 1er février, sur les circonscriptions de Rouen-Elbeuf et Le Havre, une expérimentation portant à la fois sur de nouveaux cycles horaires et sur la mise en place de patrouilles à deux fonctionnaires permet d’observer une augmentation visible de 30 à 40 % des patrouilles.