Plan d’action contre la peste porcine africaine (P.P.A)

Mis à jour le 20/12/2022

La peste porcine africaine (P.P.A.) a été détectée sur des sangliers le 13 septembre dernier en Belgique, sur la commune d’ETALLE, à proximité des frontières française et luxembourgeoise.

La peste porcine africaine (P.P.A.) est une maladie virale contagieuse des porcs et des sangliers, sans danger pour l’Homme mais avec de graves conséquences pour la santé des animaux et l’économie de la filière porcine.

Cette maladie circule dans plusieurs pays européens et a été confirmée en septembre 2018 en Belgique, près de la frontière française, chez des sangliers sauvages.

Elle se transmet par les animaux infectés, les matériels, les véhicules et les personnes ayant été en contact avec des animaux infectés et par les viandes et charcuterie issues d’animaux infectés.

La peste porcine africaine est une maladie strictement animale qui ne touche que les suidés (porcs et sangliers) chez lesquels elle entraîne de fortes mortalités. Il n’existe ni vaccin, ni traitement contre cette maladie. Elle ne présente aucun danger pour l’homme mais est très contagieuse pour les suidés et représente un véritable fléau économique pour toute la filière « porc et sangliers ». Le virus se transmet d’un animal à un autre mais peut également se disséminer par des mouvements de véhicules, de personnes en provenance de zones infectées ou par l’intermédiaire de denrées alimentaires.

Un plan d’action a été aussitôt mis en place afin de lutter contre cette maladie et d’éviter qu’elle ne se répande tant en Belgique qu’en France et qu’au Luxembourg.

Dans les quatre départements frontaliers, les Ardennes, la Meuse, la Moselle et la Meurthe et Moselle, le plan d’action a été renforcé, la chasse et les lâchers de grands ongulés y ont été interdits, une surveillance active de la faune sauvage est mise en œuvre et des mesures de biosécurité strictes en élevage ont été exigées.

Dans les autres départements français, comme celui de la Seine-Maritime, les actions à mettre en œuvre consistent à renforcer la surveillance des suidés par leurs détenteurs, qu’ils soient des professionnels ou des particuliers et à appliquer des mesures de biosécurité strictes pour éviter d’introduire la maladie.

La direction départementale de la protection des populations reste à votre disposition pour toute information complémentaire. Elle est joignable au numéro de téléphone suivant 02.32.81.82.32 ou par courriel à l’adresse institutionnelle ddpp@seine-maritime.gouv.fr.