Chronologie des publications

Mis à jour le 10/12/2021

Index d'articles

Vendredi 10 décembre 2021

Comité pour la transparence et le dialogue du 10 décembre 2021

Comité pour la transparence et le dialogue du 10 décembre 2021

Volet complémentaire de l'enquête sur la santé mentale

Tous les documents relatifs à l'EQRS sont consultables ci-après ; note de présentation et de synthèse, rapport final de l'EQRS consolidée et tierce expertisé par l'INERIS, tierce expertise de l'INERIS ainsi que l'annexe 17 du rapport de l'EQRS consolidée :

Note de présentation de l'EQRS expertisé et consolidée

Rapport final de l'EQRS, tierce expertisé par l'INERIS et consolidée

Tierce expertise par l'INERIS

Annexe 17 du rapport de l'EQRS consolidée

Mardi 6 juillet 2021

Dans le cadre du suivi post-accidentel consécutif à l’incendie du 26 septembre 2019 survenu sur les sites de Lubrizol France et Normandie Logistique à Rouen, des analyses de suivi de la qualité de l’air par bioindicateurs ont été prescrites par arrêté du 14 octobre 2019. Il s’agit d’un suivi “indirect” de la qualité de l’air : la qualité des lichens donne une indication sur la composition de l’air ambiant dans les semaines qui ont précédé leur prélèvement.

Note

Télécharger Note lichens PDF - 0,03 Mb - 06/07/2021

Rapport 2019

Partie 1

Télécharger Rapport de la 1ère campagne - 2019-Partie1 PDF - 28,21 Mb - 06/07/2021

Partie 2

Télécharger Rapport de la 1ère campagne - 2019-Partie2 PDF - 33,43 Mb - 06/07/2021

Rapport 2020

Partie 1

Télécharger Rapport de la 2nde campagne - 2020-Partie1 PDF - 36,47 Mb - 06/07/2021

Partie 2

Télécharger Rapport de la 2nde campagne - 2020-Partie2 PDF - 24,77 Mb - 06/07/2021

Lundi 5 juillet 2021

Comité pour la transparence et le dialogue du 5 juillet 2021

Évaluation de l'impact sanitaire de l'incendie des entrepôts Lubrizol et NL Logistique du 26 septembre 2021


Vendredi 18 septembre 2020

Publication des rapports définitifs de la phase 2 de l’analyse de l’état des milieux (IEM) de la Seine-Maritime et des Hauts-de-France

Lien vers les résultats

Vendredi 10 juillet 2020

Comité pour la transparence et le dialogue du 10 juillet 2020

Dossier de présentation

Télécharger CTD 10 juillet 2020 version finale PDF - 1,63 Mb - 10/07/2020

Jeudi 9 juillet 2020

Publication du rapport : Retour d'expérience après l'incendie d'un site industriel à Rouen en Septembre 2019

Analyse et propositions sur la gestion de crise

Télécharger 013177-01_rapport_cle2b799b PDF - 5,05 Mb - 09/07/2020

Vendredi 5 juin 2020

Comité pour la transparence et le dialogue du 5 juin 2020

Dossier de présentation

Télécharger CTD 5 juin 2020 v3 PDF - 2,20 Mb - 10/07/2020

Mercredi 20 mai 2020

Qualité des boues des stations de traitement des eaux usées situées sous le panache de fumée

À la suite à l’incendie du 26 septembre 2019, la direction départementale des territoires et de la mer (DDTM) a engagé, dans le cadre du protocole de surveillance des impacts eau et nature, un contrôle de la qualité des eaux et des boues de la station de traitement des eaux usées (STEP) Émeraude, en lien avec la Métropole Rouen Normandie.

L’analyse des eaux brutes en entrée de STEP du 26 septembre au 4 octobre et du 11 au 17 décembre, ainsi que des boues en résultant les 3 octobre et 25 novembre, et leurs comparaisons avec des données historiques, ont permis de faire ressortir des marqueurs spécifiques sur la métropole avant, immédiatement après et 2 mois après l’incendie.

La lecture des résultats a confirmé que l’incendie avait entraîné une dégradation temporaire de la qualité des eaux ruissellées du réseau d’assainissement de la métropole de Rouen sur la famille dioxines-furanes.

Ces résultats ont amené les services de l’État à diligenter des prélèvements de boues sur 17 STEP situées sous le panache de fumée en Seine-Maritime. L’intérêt de ce suivi est de pouvoir anticiper l’impact potentiel de l’incendie sur les boues des STEP situées sous le panache qui font l’objet d’un épandage agricole au printemps, ce qui n’est pas le cas des boues de la STEP de Rouen, qui elles, sont depuis longtemps incinérées et non épandues.

Une campagne de prélèvements a été réalisée du 9 janvier au 13 janvier 2020 avec l’appui du service d’assistance et d’animation technique eau et nature du Conseil départemental (SATESE) et de la Mission Interdépartementale de recyclage des sous-produits de l'assainissement en agriculture (MIRSPAA) afin de s’assurer de leur conformité environnementale et sanitaire (quantification de métaux, HAP, dioxines-furanes) préalablement aux épandages sur les terres agricoles.

L’analyse des résultats reçus, montre que les boues sont conformes aux normes en vigueuret aptes à l’épandage agricole sur tous les paramètres.

Par conséquent l’interdiction a été levée le 17 mars 2020 et les épandages correspondants réalisés depuis lors.

Retrouvez les résultats d'analyse ici.

   


    

Mardi 18 février 2020

Résultats des analyses réalisées dans les eaux et les sédiments du bassin aux bois à la suite de l’incendie du 26 septembre 2019 à Rouen

L’incendie du 26 septembre 2019, sur les sites de Lubrizol et de NL Logistique, a entraîné un déversement d’eau d’extinction dans la darse (bassin aux bois), engendrant une pollution visible sur les eaux de surface. Les eaux d’extinction qui avaient coulé dans la darse ont été efficacement contenues par la mise en place d’un barrage POLMAR. Par ailleurs, le panache de fumées lié à l’incendie a généré des retombées de suies.

Pour les milieux aquatiques, la surveillance environnementale s’est traduite, dans la zone géographique de la Métropole Rouen Normandie, par des prélèvements en Seine (colonne d’eau et sédiments) et la surveillance renforcée de la station d’épuration EMERAUDE (eaux brutes en entrée de station et boues).

L’analyse de la colonne d’eau dans la darse à la suite du prélèvement du 02 octobre, montre la présence de naphtalène et d’hydrocarbures totaux à faible concentration.

Les résultats sur les sédiments de la darse, prélevés le 10 octobre, présentent une augmentation des concentrations historiques en hydrocarbures (HCT, HAP, toluène), en PCB et en aluminium. Il convient, s’agissant d’une darse, de bien avoir à l’esprit qu’il existait une concentration historique de métaux et de polluants dans les sédiments de fond, comme c’est très souvent le cas dans ce type d’infrastructure portuaire.

Des mesures de la concentration en oxygène dans la darse, réalisées entre le 02 et le 17 octobre, montrent un déficit important en oxygène dans les jours suivant l’incendie, puis une nette amélioration de la qualité de l’eau de la darse grâce aux étapes de dépollution mises en place.

D’importantes opérations de dépollution de la darse et de ses abords immédiats sont menées, aux frais des industriels, depuis début octobre 2019. Elles devraient se terminer à la fin du premier trimestre 2020. Un dispositif de surveillance de la darse restera actif jusqu’à nouvel ordre afin de contenir et traiter tout relargage d’hydrocarbure qui serait encore présent dans de petites anfractuosités, lors de la remontée des températures à partir du printemps.

Enfin, les eaux brutes et les boues de la station d’épuration de la Métropole (station Emeraude) ont été prélevées entre le 26 septembre et le 04 octobre. Les résultats des analyses d’eau mettent en évidence des concentrations en furanes à la suite du lessivage des suies, présence également confirmée par les résultats sur les boues. Cependant un retour proche de la normale est observé à la suite du prélèvement du 25 novembre sur les boues. Ce retour à la normale est à confirmer par les résultats d’un prélèvement complémentaire réalisé en janvier 2020. Il est rappelé que les boues de la STEP Emeraude ont vocation à être incinérées. Néanmoins, ces résultats ont conduit à réaliser une campagne de prélèvements préventive sur les 18 STEP les plus représentatives du secteur concerné par le panache de fumées. Les résultats seront mis en ligne lorsque nous en disposerons.

Une présentation plus complète des résultats est décrite dans le document suivant :

Télécharger Synthese - Sédiment - STEP PDF - 0,56 Mb - 18/02/2020

Bulletins d'analyse

Prélèvements Darse :

  • Colonne d'eau :
Télécharger Résultats - Colonne d eau PDF - 0,17 Mb - 18/02/2020
  • Sédiments :
Télécharger Résultats Sédiments PDF - 0,71 Mb - 18/02/2020

Station d’épuration Emeraude :

  • Bulletin de résultats du 26 au 04 octobre 2019 :
Télécharger Resultats du prelevement du 26-09 PDF - 5,69 Mb - 18/02/2020
Télécharger Resultats du prelevement du 03-10 PDF - 0,14 Mb - 18/02/2020
Télécharger Resultats du prelevement du 04-10 PDF - 0,14 Mb - 18/02/2020

  

  • Bulletin de résultats du 11 au 16 décembre 2019 :
Télécharger Bulletins d'analyses (11) ZIP - 1,21 Mb - 18/02/2020

  

  • Bulletin de résultats de boues du 03 octobre 2019 :
Télécharger BoueCARSO_2019_10_03_(S19.762)_v1 PDF - 0,16 Mb - 18/02/2020
Télécharger BoueC_2019-10-03_(LSE1910-45266)_V2 PDF - 0,03 Mb - 18/02/2020
Télécharger BoueLSE19-180559 (1) PDF - 0,05 Mb - 18/02/2020

  

  • Bulletin de résultats de boues du 5 novembre 2019 :
Télécharger 2019-11.25__Emeraude-Boues_LSE1912-32998 PDF - 0,09 Mb - 18/02/2020
Télécharger 2019-11.25_Emeraude-Boues.silo_S19.844 PDF - 0,15 Mb - 18/02/2020

  

Lundi 17 février 2020

Comité pour la transparence et le dialogue du 17 février 2020

Dossier de présentation

Télécharger CTD 17 février v3 PDF - 4,91 Mb - 10/07/2020

Vendredi 14 février 2020

Résultats d’analyses de sols et de végétaux dans 23 communes à la suite de l’incendie du 26 septembre 2019 à Rouen.

Interprétation de l’État des milieux phase 1 

Note de présentation du rapport du 25 janvier 2020

       

              Une étude de la qualité de sols et des végétaux (herbe, fruits et légumes, cultures) a été demandée par l’administration, à la charge des exploitants (lubrizol et NL Logistique). La phase 1 de cette étude concernait 23 communes autour de Rouen, soit 177 points de prélèvement qui s’ajoutent aux 29 de la phase 0, soit un total de 206 points de prélèvements avec 2 prélèvements par point : un en surface dans l’horizon 0-5cm et un plus profond dans l’horizon 0-30cm. Les sols concernés étaient à la fois des sols de zones récréatives (stades, parcs) et des sols à usage alimentaire (potagers, champs cultivés).

Cette étude permet à la fois de connaître le taux d’imprégnation d’éventuels polluants dans les sols et les végétaux non lavés et également d’établir leur compatibilité avec les usages actuels.

A l’issue de l’interprétation de l’état des milieux, les sols et les végétaux (non lavés) sont classées en 3 catégories :

-compatibilité des usages : L’état des sols et des végétaux non lavés est compatible avec les usages.

-vulnérabilité des usages : Zone d’incertitude rendant nécessaires des mesures simples de gestion des sols et des végétaux non lavés (lavage des fruits et légumes avant consommation par exemple).

-incompatibilité des usages : L’état des sols et des végétaux non lavés n’est pas compatible avec les usages.

L’interprétation de l’état des milieux pour le périmètre de la phase 1, qui concerne les zones de plus fortes retombées le jour de l’incendie, ne met en évidence aucune incompatibilité d’usage. Pour 13 points, une vulnérabilité correspondant à un scénario d’exposition majorant (c’est-à-dire en cas d’ingestion directe et significative de terre) est détectée pour le plomb et/ou le benzo(a)pyrène (un hydrocarbure de type HAP).

La contribution de l’incendie du 26 septembre 2019 aux pollutions au plomb est exclue par l’étude car le plomb n’était pas présent dans les produits de combustion. Il s’agit de la trace de pollutions anciennes dans et autour de Rouen, très probablement liées à l’histoire industrielle de ce secteur.

L’interprétation de l’état des milieux ne permet pas de distinguer l’origine et l’ancienneté des pollutions au benzo(a)pyrène mises en évidence. Elle ne permet donc pas, à elle seule, de savoir si l’incendie du 26 septembre 2019 est la cause de détérioration au benzo(a)pyrène de l’état de certains sols et végétaux. Le rapport de cette phase 1 suggère, sur la base de la comparaison des concentrations respectives dans les horizons de sols 0-5 cm et 0-30 cm, qu’il n’y a pas de lien entre l’incendie du 26 septembre 2019 et la pollution au benzo(a)pyrène de sols superficiels. Cette analyse est toutefois à compléter à la lumière de l’ensemble des résultats dans toutes les matrices lorsque tous les résultats d’analyses, notamment ceux de la phase 2, seront disponibles.

Cette phase 1 sera en effet complétée par une phase 2. Au total, les prélèvements et analyses concerneront 215 communes des départements de Seine-Maritime, Aisne, Nord, Oise et Somme. L’interprétation des résultats sera alors encore améliorée, permettant d’obtenir un rapport définitif pour cette interprétation de l’état des milieux.

  


  

Mardi 11 février 2020

 Communication du Ministère de la Transition Écologique et Solidaire

Suite de l’incendie de Lubrizol et de Normandie Logistique : Élisabeth Borne présente le plan d’actions du Gouvernement en matière de prévention et de gestion des risques industriels

Suite à l’incendie ayant eu lieu sur les sites de Lubrizol et de Normandie Logistique à Rouen le 26 septembre 2019, Élisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, a dévoilé ce jour le plan d’actions du Gouvernement pour améliorer la prévention des risques industriels et le suivi des conséquences en cas d’accident et renforcer les contrôles et moyens d’enquête.

« Ma priorité et celle du Gouvernement et des services de l’Etat, depuis le déclenchement de cet incendie, a été de déployer toutes nos capacités pour gérer, comprendre et agir le plus efficacement possible. Aujourd’hui, nous tirons tous les enseignements de cet accident et prenons les mesures qui s’imposent pour répondre aux enjeux de sécurité et de prévention des risques industriels et garantir la sécurité des Français » déclare Elisabeth Borne. 

Suite à l’incendie qui s’est déclenché le 26 septembre 2019, sur les sites de Normandie Logistique et Lubrizol, dans l’agglomération rouennaise (Seine-Maritime), Elisabeth Borne a diligenté une mission d’inspection générale (CGEDD – CGE) qui a émis des recommandations pour tirer les enseignements de l’accident lors du Conseil supérieur de la prévention du 13 janvier 2020. Les membres de ce conseil ont, par la même occasion, fait part de leurs propositions.

En parallèle, une mission d’information de l’Assemblée nationale et une commission d’enquête du Sénat ont procédé à de nombreuses auditions. Les services du ministère de la Transition écologique et solidaire ont également organisé le retour d’expérience de l’accident de Lubrizol et Normandie Logistique.

Le plan d’actions présenté par Elisabeth Borne établit  trois grandes priorités pour une meilleure anticipation et gestion des risques industriels sur les installations classées. Il vise à apporter une réponse à chaque problème apparu pendant l’incendie de Lubrizol et de Normandie Logistique.

Axe 1 - Renforcer la transparence sur la gestion et les conséquences des accidents industriels

L’objectif principal est de garantir une parfaite transparence en nous assurant de disposer immédiatement des informations lorsqu’un accident industriel à lieu.

Mesures :

  • Mettre à disposition du public, en termes intelligibles pour les non spécialistes, la nature et la quantité de produits stockés dès la survenue de l’accident ;
  • Imposer aux exploitants de pré-identifier les substances susceptibles d’être émises au cours de l’incendie  ;
  • Identifier en amont les moyens de prélèvement et d’analyses associés ;
  • Renforcer le réseau des intervenants accrédités pour agir en situation post accidentelle ;
  • Déterminer les valeurs toxicologiques de référence et les valeurs de bruit de fond sur une gamme plus large de polluants pour permettre une interprétation plus efficace des valeurs mesurées.

Axe 2 – Renforcer la prévention des incendies

L’accident de Lubrizol amène à plusieurs enseignements et actions nouvelles pour éviter que des incendies de grande ampleur ne se déclenchent.

Mesures :

  • Revoir les mesures de compartimentage, la disposition des stockages de produits et la conception des cuvettes de rétention ;
  • Systématiser l’inspection de l’ensemble des installations classées dans un rayon de 100m autour des sites Seveso, en particulier sur les établissements soumis au régime de déclaration ou ceux qui ont fait l’objet d’un droit d’antériorité ;
  • Indentifier en amont des capacités suffisantes d’eau d’extinction et d’emulseurs pour que les pompiers en disposent rapidement en cas d’incendie ;
  • Imposer des exercices une fois par an pour tous les sites Seveso seuil haut.

Axe 3 - Renforcer les moyens de contrôle et d’enquête                      

La prévention des risques industriels repose avant tout sur la compétence et le professionnalisme des inspecteurs des installations classées. La réalisation de contrôles au plus près du terrain est une priorité pour s’assurer de la mise en œuvre des nouvelles obligations réglementaires.

Mesures :

  • Augmentation de 50% du nombre annuel d’inspections d’ici 2022 ;
  • Création d’un bureau d’enquête indépendant et dédié aux risques technologiques

La question de la culture du risque s'inscrira dans de prochaines annonces sur la gestion de crise.


Mercredi 29 janvier 2020

Communication de l'ARS : Qualité et suivi de l'eau du robinet

Les investigations poussées de recherche de substances chimiques dans l’eau destinée à la consommation humaine, bien au-delà du contrôle sanitaire habituellement réalisé par l’Agence régionale de santé de Normandie, se poursuivent depuis le 26 septembre selon les recommandations de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

Ce sont ainsi 267 prélèvements suivis d’analyses qui ont été réalisés entre le 26 septembre 2019 et le 27 janvier 2020 : 10 dans les réservoirs sous le panache (26/9 et 27/9) puis 257 sur les 38 ressources surveillées depuis le 30/9. 3686 données analytiques sont ainsi disponibles ou en cours d’acquisition.

Tous les résultats obtenus à ce jour confirment l’absence ou la présence en concentrations très faibles et bien inférieures aux valeurs sanitaires de référence, des produits recherchés.

L’eau du robinet est propre à la consommation en Normandie : elle peut être consommée
sans réserve et sans risque pour la santé, y compris dans les secteurs de Seine-Maritime
qui ont été directement concernés par le panache de fumées.

Les tableaux actualisés sont joints au présent communiqué et en ligne sur les sites de l’ARS et de la préfecture. Ils consolident les données déjà publiées les 4, 11 et 22 octobre, 6 novembre ainsi que le 3 décembre 2019.

 

 


 

Mardi 28 janvier 2020

Fin de l'opération d'évacuation des fûts

L'élimination des 1389 fûts sensibles qui se trouvaient sur le site de l'usine Lubrizol à la suite de l'incendie du 26 septembre dernier s'est achevée plus rapidement que prévu, la fin de ces opérations étant effective depuis le mardi 28 janvier. Plus aucun de ces fûts n'est présent sur le site.

Le traitement de ces fûts aura requis la mobilisation de moyens exceptionnels par l'exploitant Lubrizol, dans le cadre d'une stratégie strictement encadrée, imposée par les services de l’État (inspection des installations classées et inspection du travail). Ainsi, une zone de confinement avait été créée et des moyens spécialisés (robot) avaient été employés afin de réaliser le traitement de ces fûts dans des conditions de complète sécurité pour les salariés et pour les riverains de cette entreprise. Ces opérations se sont déroulées dans de bonnes conditions. Toutes les installations relatives à l'espace de confinement seront retirées prochainement.

Cette phase importante étant terminée, la priorité est désormais la définition et la mise en œuvre d'une stratégie de remédiation et de nettoyage de la zone sinistrée. Le 11 février prochain, l'inspection des installations classées soumettra à l'avis du CODERST un projet d'arrêté préfectoral prescrivant aux exploitants les principes et les éléments de calendrier de cette stratégie. Comme pour les opérations précédentes, la sécurité sera la priorité absolue.


Lundi 27 janvier 2020

Comité pour la transparence et le dialogue du 27 janvier 2020

Dossier de présentation

Télécharger CTD 27 janvier v3 PDF - 5,38 Mb - 10/07/2020

Suivis Seine, cours d'eau, eaux souterraines

Communication de Eau Seine Normandie


 
Mardi 21 janvier 2020

Permanence téléphonique

Le numéro de téléphone destiné aux particuliers, 0800 009 785, est remplacé à compter du mardi 21/01/2020 par le 02.35.58.15.04, permanence téléphonique ouverte les mardis et jeudis de 13h30 à 16h30.

  


 

Vendredi 17 janvier 2020

Commission de suivi de site Lubrizol

Conformément aux engagements pris par le préfet de la Seine-Maritime lors de la commission pour la transparence et le dialogue du 13 décembre 2019, une commission de suivi de sites exceptionnelle s'est réunie ce vendredi 17 janvier dans les locaux de l'usine Lubrizol.

La commission de suivi de sites est une instance partenariale qui réunit les élus, les associations de riverains et de défense de l'environnement, les représentants des salariés des entreprises concernées et les services de l’État.

Cette réunion a notamment permis de vérifier le strict respect par l'exploitant des conditions de sécurité prévalant au redémarrage partiel des installations Lubrizol autorisé par l'arrêté préfectoral du 13 décembre 2019.

En application de l'article 3 de ce même arrêté, d'autres instances se sont réunies ou sont appelées à se réunir :

- le CODERST du 14 janvier 2020 a permis de faire un point sur ce même dossier ; les CODERST mensuels à venir seront amenés à examiner ce dossier à nouveau, autant que de besoin.

- la commission pour la transparence et le dialogue à venir

- la commission "risques" du secrétariat permanent pour la prévention des pollutions industrielles de la basse Seine (SPPPI) à venir


Lundi 13 janvier 2020

Communiqué du Ministère de la Transition écologique et solidaire

Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, a présidé ce jour le Conseil supérieur de la prévention des risques technologiques (CSPRT), instance de référence sur ces enjeux réunissant services de l’Etat, élus, experts, associations environnementales, associations de victimes, représentants du monde économique et organisations syndicales.

La ministre a rappelé à cette occasion l’importance que le Gouvernement accorde à la politique de prévention des risques industriels, qui repose avant tout, au sein du ministère de la Transition écologique et solidaire, sur la compétence et le professionnalisme des inspecteurs des installations classées. A ce titre, la ministre a confirmé que les moyens mis à disposition des DREAL pour contrôler les installations classées pour la protection de l’environnement seront strictement maintenus en 2020.

Cette réunion du CSPRT s’est également tenue trois mois après la catastrophe de l’incendie des usines Lubrizol et Normandie Logistique à Rouen. Le Gouvernement s’est engagé à faire la transparence absolue sur cet accident, pour lequel un comité de dialogue et de transparence a été créé afin de partager avec tous les acteurs et les citoyens, dans la durée, toutes les informations et les décisions sur les conséquences de l’incendie.

Lors de ce CSPRT, la mission d’inspection mandatée par la ministre pour tirer les enseignements de cet accident et renforcer l’encadrement national des sites les plus à risques, est venue présenter ses premières pistes. Parallèlement, le CSPRT a également formulé une série de propositions, travaillées au sein de cette instance depuis plusieurs séances. La ministre a annoncé qu’un plan d’actions sera présenté par le Gouvernement dans les prochains mois, qui s’appuiera sur l’ensemble de ces conclusions, ainsi que celles de la mission d’information de l’Assemblée Nationale et de la commission d’enquête du Sénat.

Plusieurs chantiers ont d’ores et déjà été identifiés en séance :

  • Le renforcement de la prévention du risque incendie sur les sites industriels, en particulier les sites SEVESO ;
  • Un meilleur partage avec les riverains des enjeux liés aux risques industriels des sites SEVESO à travers une modernisation des outils de dialogue et de concertation ;
     
  • Une plus grande efficacité dans le suivi immédiat des conséquences d’un incendie, avec la disponibilité, en tout lieu et toute circonstance, des moyens nécessaires aux mesures de toxicité ou aux mesures dans l’environnement dans les plus brefs délais.

« L’incendie de Rouen a rappelé à chacun combien la prévention des risques industriels est un enjeu de préoccupation pour l’ensemble de nos concitoyens et une question démocratique. Elle repose à la fois sur notre capacité de contrôle sur le terrain ainsi que sur un renforcement des outils de meilleure prévention et de plus grande transparence, une transparence à laquelle les citoyens ont le droit », a indiqué Elisabeth Borne.


Vendredi 13 décembre 2019

Comité pour la transparence et le dialogue du 13 décembre 2019

Dossier de présentation

Télécharger Présentation CTD 13 décembre PDF - 3,44 Mb - 10/07/2020

Dossier de présentation - Réouverture partielle

Télécharger Présentation CTD 13 décembre réouverture remis sur table PDF - 3,37 Mb - 10/07/2020

  

Réouverture partielle de l'entreprise Lubrizol

Le projet d’arrêté de réouverture partielle de l’entreprise Lubrizol à Rouen, après avoir fait l’objet d’une instruction par la DREAL et d’un avis favorable du CODERST du 11 décembre 2019, a été présenté, ainsi que l’ensemble du dispositif d’accompagnement, au Comité pour la transparence et le dialogue de ce jour.

Au terme de ce processus, le préfet de la région Normandie, préfet de la Seine-maritime, a signé l’arrêté d’autorisation, qui a été publié au recueil des actes administratifs sur le site internet de la préfecture.

Il est rappelé qu’il s’agit d’une réouverture partielle, limitée à deux petites unités de mélange et de solubilisation, n’impliquant pas de réaction chimique, et occupant une superficie de 3 hectares sur les 14 hectares du site non impactés par le sinistre.


Mardi 10 décembre 2019

CODERST du 10 décembre 2019 : Examen du projet de réouverture partielle de l'entreprise Lubrizol

Conformément aux dispositions du code de l'environnement, le CODERST de la Seine-Maritime a examiné ce jour le projet de réouverture partielle de l'entreprise Lubrizol.

Cette réouverture partielle ne porte que sur deux ateliers chargés de mélange de produits, l'atelier OCP-SBR et l'atelier C2 Mélange. Elle s'accompagne d'une réduction drastique des stockages de produits finis conditionnés (passant de 8600 t à 561 t, soit une baisse de 93%) ainsi que d'une diminution du stockage des matières premières (de 27 % à 89 % selon les types de produits). Le bâtiment A5 qui a brûlé le 26 septembre abritait une activité de stockage à grande échelle de produits finis : cette activité n'est pas autorisée dans le cadre de l’arrêté examiné en CODERST.

Indépendamment de la réduction significative des stockages, cet arrêté prend en compte le retour d'expérience de l'incendie, avec notamment :

  • l’édiction de prescriptions supplémentaires en matière de sécurité incendie qui vont au-delà de la réglementation et qui ont été validées par le SDIS de la Seine-Maritime : tous les stockages seront équipés d'un cuvette de rétention d'eau d'une capacité suffisante, de détection incendie et de moyens d'extinction prépositionnés. Le plan de défense contre l'incendie présenté par l'exploitant est conforme aux attentes du SDIS76. Le SDIS accompagnera l'entreprise, avant la reprise d'activité, dans sa mise en œuvre. Avant le redémarrage, le respect de l'intégralité de ces dispositions sera vérifié par une inspection de la DREAL.
  • la mise en place en matière de sûreté d'un plan d'action à la suite de l'audit qui a été transmis aux services de l’État. Une visite sur place de la DREAL et de la DDSP sera organisée avant le redémarrage.

À l'occasion de ses travaux, et par-delà la réduction considérable des volumes stockés et les dispositifs de sécurité imposés par l'administration tels que mentionnés précédemment, le CODERST a proposé d'enrichir le projet d'autorisation en introduisant des garanties supplémentaires pour vérifier la bonne exécution des prescriptions afin de conforter la confiance entre l'entreprise et son environnement :

  • Lubrizol et les services de l’État présenteront un état des lieux de la mise en œuvre de ces mesures lors de chaque CODERST ; par-delà les inspections réglementaires et le suivi régulier par l'administration, ce dispositif de surveillance sera mis en place sous la forme d'un contrôle renforcé assuré par la DREAL. Les rapports d'inspections seront rendus publics ;
  • les mesures relatives à la sûreté seront annexées à l'arrêté préfectoral ;
  • une commission de suivi de site (instance qui réunit les représentants des élus, des riverains, des salariés, des exploitants et des services de l’État) sera réunie en janvier sur le site de Lubrizol ;
  • le SPPPI de la Basse Vallée de la Seine se réunira en janvier sur ce dossier et en assurera un suivi.

Sur ces bases, le CODERST a émis un avis favorable à cette réouverture partielle. Le Préfet de la Seine-Maritime a validé la prise en compte de ces ajouts.

Le projet d'arrêté d'autorisation ainsi complété sera adressé à l'entreprise qui, en application des textes, devra faire connaître ses éventuelles observations, procédure obligatoire avant la signature de l'arrêté.

Parallèlement, et toujours avant signature, le projet d'arrêté et l'ensemble de ces mesures seront présentés lors du comité pour la transparence et le dialogue le 13 décembre prochain. De même, il sera rendu compte de manière détaillée des travaux du CODERST.

L'entreprise Lubrizol a par ailleurs fait connaître son intention d'organiser périodiquement des visites et de réunir le comité des riverains réuni par l'entreprise, en complément des séances d'information du comité de suivi de site impliquant les populations riveraines et les élus locaux.

Enfin, le Préfet rappelle qu'aucune réouverture totale ne pourra en tout état de cause intervenir à l'identique. Toute réouverture d'atelier supplémentaire restera soumise au dépôt d'un nouveau dossier et d'une nouvelle saisine du CODERST et ne pourra être envisagée que si toutes les prescriptions applicables à l'ensemble du site sont bien exécutées.


Mardi 02 décembre 2019

Communication de l'ARS

Incendie du 26 septembre à Rouen

Qualité et suivi de l’eau du robinet

Les investigations poussées de recherche de substances chimiques dans l’eau destinée à la consommation humaine, bien au-delà du contrôle sanitaire habituellement réalisé par l’Agence régionale de santé de Normandie, se poursuivent depuis le 26 septembre selon les recommandations de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

Ce sont ainsi 142 prélèvements suivis d’analyses qui ont été réalisés entre le 26 septembre et le 27 novembre : 10 dans les réservoirs sous le panache (26/9 et 27/9) puis 132 sur les 38 ressources surveillées depuis le 30/9. 1840 données analytiques sont ainsi disponibles ou en cours d’acquisition.

Tous les résultats obtenus à ce jour confirment l’absence ou la présence en concentrations très faibles et bien inférieures aux valeurs sanitaires de référence des produits recherchés.

L’eau du robinet est propre à la consommation en Normandie : elle peut être consommée sans risque pour la santé, y compris dans les secteurs de la Seine-Maritime qui ont été directement concernés par le panache de fumées.

Les tableaux actualisés sont joints au présent communiqué et en ligne sur les sites de l’ARS et de la préfecture. Ils consolident les données déjà publiées les 4, 11 et 22 octobre ainsi que le 6 novembre.

Le plan de surveillance renforcé se poursuit tel que présenté dans le communiqué du 6 novembre 2019 et un bilan sera établi en janvier 2020.
 


Vendredi 22 novembre 2019

Communication du SDIS

Santé et sécurité des agents intervenus sur le sinistre à l’usine de Lubrizol #3

Pour rappel (Communiqué n°2) :

Un protocole de suivi a été proposé à l’ensemble des sapeurs-pompiers et personnels administratifs, techniques et spécialisés (PATS) du SDIS 76 considéré comme exposé après leur engagement sur l’incendie de Lubrizol.

Ce protocole établi par le pôle santé du SDIS 76 en relation avec le médecin du travail de l’entreprise Lubrizol et le professeur Gehanno, chef du service de santé au travail et de pathologie professionnelle du CHRU de Rouen.

Il a été partagé avec les différents services d’incendie et de secours (SDIS / BSPP / UIISC) et services concourants également intervenus.

Ce protocole prévoit une biologie sanguine explorant la formule sanguine, la fonction rénale et la fonction hépatique.

La périodicité des examens prévoyait une biologie de référence à l’instant, appelée T0, pour disposer d’une référence, renouvelée à 1 mois puis à 6 mois pour suivre l’apparition d’éventuelles modifications. Sur les recommandations du Professeur Gehanno, un contrôle à 15 jours a été décidé pour les analyses T0 présentant des variations par rapport aux valeurs de référence des différents examens.

Pour mémoire (Communiqué n°2) :

Au 16 octobre au matin, sur 357 comptes rendus d’examen interprétés et retournés aux agents :

  • 245 sont normaux ;
  • 106 présentaient des variations minimes à modérées par rapport aux valeurs de référence définies par les laboratoires ; ces variations constatées peuvent être en lien avec un état de santé préexistant.
  • 6 agents, pour lesquels des variations plus importantes par rapport à la normale ont été constatées, ont été appelés directement par un médecin du service de santé. Ces variations peuvent également être en lien avec un état de santé préexistant

Résumé du communiqué n°2 :

Cette première prise de sang correspondait à un état de référence.

La probabilité pour qu’il y ait un lien avec l’intervention de Lubrizol reste faible.

Le suivi de la totalité des agents se poursuit.

Point au 19 novembre 2019 sur les retours d’analyse T0 et T1 :

A la date du 19 Novembre sur les 934 ordonnances éditées, nous avons reçu 735 comptes rendus d’examen T0, soit 80 % de retour.

Sur ces 735 comptes rendus d’examens interprétés et retournés aux agents :

  • 523 (70 %) présentent des résultats dans les valeurs de référence du laboratoire.
  • 201 (28,5 %) présentent des variations minimes à modérées par rapport aux valeurs de référence définies par les laboratoires ; ces variations constatées peuvent être en lien avec un état de santé préexistant.

Ces 201 ont bénéficié d’un contrôle biologique à J15. Sur ces 201 ordonnances nous avons eu un retour de 150 comptes rendus d’analyses soit 72 % qui ne montrent pas d’anomalies ou de variations significatives par rapport au T0.

  • 8 (1%) présentaient des variations significatives par rapport aux valeurs de référence. Ces agents ont été directement contactés par les médecins du service.

Pour 7 d’entre eux, après examens complémentaires, l’absence de lien avec le sinistre a pu être établie avec certitude. Pour le huitième, les résultats se sont normalisés.

A ce jour, nous avons reçu 187 comptes rendus à 1 mois (T1) soit 36 % qui ont fait l’objet d’une analyse ne montrant aucune variation significative par rapport aux valeurs de référence des laboratoires et par rapport au T0.

La réception de retour d’analyse à 1 mois se poursuit.

En résumé :

Le deuxième prélèvement réalisé à 1 mois ne montre pas de variations significatives par rapport au bilan initial à T0.

A ce jour, il n’est pas observé d’effet pouvant être en lien avec l’exposition sur le site de l’intervention.

Le suivi de la totalité des agents se poursuit, conformément au protocole mis en place.

Ces résultats sont rassurants, nous restons dans une moyenne de résultat d’une population « générale ».


Lundi 18 novembre 2019

 

Comité pour la transparence et le dialogue du 18 novembre 2019

Dossier de présentation

Télécharger CTD 18 novembre PDF - 3,95 Mb - 10/07/2020

Communication du 18 novembre 2019

Par arrêté du 14 octobre, le préfet de la Seine-Maritime a imposé aux deux exploitants, Lubrizol et Normandie Logistique, la réalisation de prélèvements de sol sur l'ensemble des 215 communes, dont 112 en Seine-Maritime, impactées par le panache

Le premier rapport d’analyse des sols est disponible et porte sur les communes de la Seine-Maritime. Les prélèvements ont débuté en amont des deux arrêtés préfectoraux du 14 octobre 2019. Leur objectif était d’investiguer la situation des sols. Les deux arrêtés préfectoraux du 14 octobre encadrent ces recherches par leur article 3. Les premiers résultats ainsi obtenus constituent une première documentation dont la synthèse est ainsi formulée par le cabinet BURGEAP, laissant apparaître certaines traces de pollution relevant plutôt de pollutions historiques.

« Suite à l’incendie survenu dans l’usine LUBRIZOL le 26/09/2019, un premier arrêté préfectoral a été édité le 28 septembre 2019 recensant 112 communes de Seine-Maritime ayant été survolées par le panache de fumées.

Les services de l’Etat ont demandé à LUBRIZOL la réalisation de prélèvements de sols superficiels dans les 112 communes visées par les restrictions sanitaires de mise sur le marché de productions animales.

Dans ce cadre, la société LUBRIZOL a missionné BURGEAP pour la réalisation d’une première phase de prélèvements (nommée phase 0) sur 17 communes. 29 points de prélèvements ont été réalisés sous le panache, et 6 points hors panache (afin d’établir un bruit de fond local).

Les investigations réalisées sur les sols ne mettent pas en évidence un impact significatif sur les communes ayant été survolées par le panache de fumées.

Quelques dépassements du bruit de fond local sont observés en métaux (plomb et mercure) dans l’agglomération de Rouen ayant été survolée par le panache de fumées. Néanmoins, les concentrations dans l’horizon 0-5 et 0-30 sont du même ordre de grandeur voir supérieures dans l’horizon 0-30.

Aucune grande tendance ne se dégage pour les autres composés en fonction de l’éloignement au site incendié.

Il ne semble donc pas y avoir de marquage significatif de l’incendie sur les sols. »

 

 

Mercredi 13 novembre 2019

Communiqué de presse du Ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation

 
Les agriculteurs touchés par l’incendie commencent à être indemnisés par l’entreprise Lubrizol

 
Moins de deux mois après l’incendie qui a touché le site de Lubrizol à Rouen (76), les premiers agriculteurs commencent à être indemnisés.
L’incendie qui s’était déclenché dans la nuit du 25 au 26 septembre avait conduit le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation à suspendre la commercialisation de l’ensemble des productions agricoles situées dans une large zone couvrant 5 départements et 216 communes, pendant 3 semaines au total.

Afin de compenser au plus vite les conséquences de cet incendie pour les agriculteurs, et sans préjudices d’éventuels contentieux, Lubrizol a décidé la mise en place d’un dispositif opérationnel à l’attention des agriculteurs. Une convention a ainsi été signée le 25 octobre dernier en présence du Premier ministre entre Éric Schnur, PDG monde de Lubrizol, et Joël Limouzin, Président du fonds national agricole de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE), et de Dominique Delmas représentant de la société Exetech, prestataire. Le contour de cette convention a été approuvé par le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation.
À ce stade ce sont 160 dossiers qui ont été soumis par des agriculteurs sur le site internet dédié (81 en Seine-Maritime, 31 dans l’Oise, 26 dans l’Aisne, 19 dans la Somme, 3 dans le Nord). Les premiers
versements sont effectifs depuis ce jour.

Pierre-André DURAND, préfet de la région Normandie,
préfet de la Seine-Maritime, s'est rendu le
13 novembre 2019 sur une exploitation agricole de Quincampoix

Les agriculteurs sont encouragés à déposer leurs dossiers jusqu’au 15 décembre sur le lien suivant : http://www.fmse.fr/fonds-indemnisation-l/.
Le ministère de l’Agriculture veillera à ce que l’ensemble des agriculteurs ayant subi les conséquences de l’incendie soit indemnisé rapidement, et au juste prix dûment documenté. Une réunion de suivi sera organisée début décembre entre les trois parties prenantes pour faire le point sur l’état d’avancement de la convention et des indemnisations.

 

Vendredi 08 novembre 2019

Mise en demeure des sociétés LUBRIZOL et NL LOGISTIQUE à Rouen de se conformer aux prescriptions édictées en matière d'installations classées pour la protection de l'environnement

 

Mercredi 06 novembre 2019

Synthèse des résultats d’analyses et synthèse des recommandations sanitaires

Évaluation et suivi sanitaire

Les premières mesures prises dans les suites de l’accident industriel avaient pour objet de protéger la population des conséquences immédiates de cet incendie.
La phase post-accidentelle vise, entre autres, à mesurer l’impact à moyen et long terme sur l’environnement et sur la santé de la population.

1. Synthèse des résultats d’analyses connus

 
Dans la phase initiale, l’Ineris a identifié les substances à rechercher en modélisant l’incendie à partir des matières et des quantités présentes sur le site. Par la suite, cette modélisation a été affinée et cela a permis de valider les choix retenus à la phase initiale et de recommander quelques compléments (avis Anses et Ineris du 4 octobre).

Air
Les analyses effectuées pendant les journées du 26/09 et 27/09 par le Sdis et Atmo Normandie ne montrent aucune valeur significative en dehors d’un point ayant révélé la présence de benzène sur le site même. Les mesures réalisées par Atmo Normandie à la suite de l’évènement montrent également un indice de qualité de l’air comparable à celui d’avant l’incendie pour l’agglomération rouennaise.
Cependant, Atmo Normandie a reçu de nombreux signalements d’habitants pour des odeurs en lien avec l’incendie Lubrizol dès le matin du jeudi 26 septembre. Plus de 1000 signalements ont été saisis et dans son
dernier communiqué (17/10), Atmo Normandie déclarait enregistrer une baisse significative des odeurs qui lui sont signalées sur l’agglomération de Rouen.

Suies
Trois séries de prélèvements de surface (lingettes) ont été effectuées entre le 26 et le 28 septembre. Les résultats d’analyses ne mettent pas en évidence de différences significatives entre les prélèvements témoins et les autres sites situés sous le panache pour les HAP (hydrocarbures aromatique polycycliques) ou les COV (composés organiques volatils). Les résultats sur les métaux ne mettent pas en évidence d’impact sous le panache.
Les résultats d’analyses disponibles à ce jour montrent des valeurs comparables au bruit de fond, certains compléments sont encore en cours.
Ce seront les prélèvements dans les sols qui permettront de mesurer l’impact sur le milieu en ce qui concerne les métaux et les dioxines/furanes.

 
Eau de consommation humaine
Au-delà du contrôle sanitaire habituellement réalisé par l’ARS de nombreuses substances chimiques ont été recherchées par les laboratoires agréés. Les analyses ont porté notamment sur des métaux, des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) qui sont des composés issus de combustion, des solvants chlorés, des solvants benzéniques (BTX pour Benzène, Toluène, Xylène), les hydrocarbures (paramètre intégrateur nommé indice hydrocarbure), les dioxines et furanes, les PCB.
Les analyses montrent l’absence ou la présence en concentrations très faibles et inférieures aux valeurs sanitaires de référence, des produits recherchés. L’eau du robinet est propre à la consommation en Normandie.
À ce jour 77 analyses d’eau réalisées selon les recommandations de l’ANSES ont été effectuées avec des résultats qui permettent à l’ARS de confirmer que l’eau du robinet est potable. Le suivi de la qualité de l’eau par les services de l’ARS se poursuit.
 
Produits agricoles
Tous les résultats des prélèvements effectués (plus de 500 dans le département) dans les productions animales et végétales sont inférieurs aux normes en vigueur.
Les mesures de consignation des productions agricoles ont été levées le 14 octobre pour les produits laitiers et le 18 octobre pour les autres productions.

 
Poursuite des analyses dans l’environnement
La surveillance environnementale se poursuit à travers un plan de surveillance renforcé prescrit par deux arrêtés préfectoraux en date du 14 octobre.
L’ensemble des résultats des prélèvements réalisés depuis le début de l’évènement conduira à une interprétation de l’état des milieux en cherchant à déterminer s’il y a eu une dégradation de l’environnement
imputable à l’incendie et en identifiant les substances présentes.
Si cette analyse révèle la présence de substances ayant un potentiel toxique avéré ou suspecté, notamment à travers une exposition de moyen terme et de long terme, et même pour des quantités de polluants faibles, une évaluation quantitative des risques sanitaires est prévue afin de déterminer s’il existe un risque sanitaire, imputable aux rejets de l’incendie.

2. Recommandations sanitaires

Les premières recommandations sanitaires ont été mises en oeuvre afin de limiter l’exposition aux fumées et aux retombées.
Le risque résiduel d’exposition aux conséquences de l’incendie est constitué désormais par une imprégnation éventuelle de l’environnement et serait lié à l’ingestion de denrées alimentaires d’origine végétale ou animale souillées par des suies.
Au vu des résultats décrits plus haut, il n’y a actuellement aucune restriction visant l’alimentation dans la population générale, chez les enfants et chez les femmes enceintes.

3. Évaluation et suivi de l’impact sur la santé de la population exposée

Impact sur le recours aux soins
Le relevé quotidien du nombre de passages aux urgences montre que l’activité en lien avec cet évènement (déclaration) est désormais quasi nulle.
Santé publique France a mis en place une surveillance spécifique permettant de quantifier en temps réel les recours aux urgences hospitalières et à SOS médecins liés à cet événement. Cette surveillance se poursuit dans l’agglomération rouennaise. L’activité est similaire à celle habituellement observée.
Les signalements d’odeurs reçus à Atmo Normandie depuis l’incendie sont associés, pour plus de la moitié (61 %), à au moins un symptôme sur la santé. Parmi les signalements santé reçus à Atmo Normandie sont cités en premier les maux de tête (51 %) et les irritations de la sphère ORL (46 %). Des troubles digestifs type nausées ou vomissements sont également mentionnés (23 %) ainsi que des irritations oculaires (13 %) et des gênes respiratoires (8 %).
Les données de l’assurance maladie ne montrent pas de suractivité depuis l’incendie par rapport aux semaines précédentes (source : CPAM et ARS Normandie).
Dans le cadre d’une enquête de l’Union régionale des médecins libéraux de Normandie auprès des médecins libéraux de Seine-Maritime (questionnaire envoyé le 1er octobre, 81 répondants), 74 % des médecins ayant répondu ont déclaré avoir constaté des éléments cliniques chez leurs patients en lien avec l’accident. Les symptômes rapportés étaient identiques à ceux déjà identifiés par la surveillance mise en place : maux de tête et vertige, des irritations ORL (gorge et nez), des troubles digestifs (vomissement, nausée), des irritations oculaires et des gènes respiratoires, inquiétude, stress et angoisse. A noter qu’en dépit des désagréments parfois forts, causés par les odeurs (cf supra), celles ci ne présument pas de toxicité. Il n’y a pas de lien entre odeur et toxicité.

Impact sur la santé de la population
Pour mesurer l’éventuel impact sur la santé à moyen et long terme de l’incident, Santé publique France va mettre en place quatre approches différentes et complémentaires :

Étude de santé déclarée en population
Dans les suites de l’incendie, la population de certaines communes a été survolée par le panache de fumée et potentiellement exposée à des nuisances visuelles, olfactives et également à un stress et un sentiment d’insécurité et d’incertitude liés à l’événement, ses conséquences et sa gestion.
Une enquête par questionnaire sera menée sur un échantillon de la population (adultes et enfants) située à différentes distances de l’incendie et ayant été exposée à des fumées ou des suies. Cette enquête aura pour objectif de mesurer l’impact de l’événement en termes de nuisances et symptômes ressentis, d’impact sur la qualité de vie, et de conséquences psychologiques et sociales.
Les résultats de cette enquête pourront orienter vers des actions d’information et de prise en charge.

Enquête de biosurveillance
Si au cours de l’interprétation de l’état des milieux, les résultats des mesures de polluants dans l’environnement montrent un risque d’exposition de la population à certaines substances toxiques, l’imprégnation de la population à ces substances pourra être mesurée par des prélèvements biologiques.
Santé publique France dispose déjà d’une évaluation de l’exposition antérieure de la population aux polluants, métaux et aux autres substances potentiellement toxiques (ce qui s’appelle le bruit de fond).
L’objectif est de proposer, si une imprégnation anormale était retrouvée, des mesures de réduction d’exposition et de mettre en place si nécessaire un suivi médical spécifique.

Suivi d’indicateurs de santé
À partir des données du système national des données de santé, une analyse d’indicateurs de santé en lien avec les effets généraux (pathologies cardiaques, santé mentale) et les pathologies spécifiques à l’incendie sera menée. Les pathologies spécifiques seront définies à partir des risques identifiés par l’évaluation quantitative des risques sanitaires.
Des enquêtes pourront être menées dès que les données 2019 seront consolidées soit en juillet 2020. Ces enquêtes pourront, si nécessaire, être menées sur le long terme.

Suivi de la santé des travailleurs particulièrement exposés
Un suivi spécifique permettra d’évaluer sur le long terme les conséquences de l’évènement chez les personnes étant intervenues lors de l’accident sur le foyer ou à proximité immédiate.
Ce travail sera coordonné dans le cadre du Groupe d’alerte en santé travail animé par Santé publique France et constitué de membres permanents qui sont des spécialistes des risques pour la santé d’origine
professionnelle (médecin inspecteur du travail, médecins des centres de consultation de pathologies professionnelles, épidémiologistes…).

Suivi sanitaire de la population
Avant de connaître les résultats de ces différentes études, il n’y a pas de suivi médical spécifique à mettre en place au sein de la population et aucun examen biologique n’est recommandé en dehors des personnels directement exposés par leur intervention sur le site.
Les femmes enceintes doivent avoir le suivi habituel de leur grossesse selon les recommandations en vigueur et il n’y a aucune contre-indication à poursuivre l’allaitement maternel.
À ce stade et compte-tenu des résultats déjà obtenus, rien ne permet d’affirmer qu’un excès de cas de cancers, lié à cet événement, sera observé dans les années à venir. Les études qui sont mises en place ont pour objectif de confirmer dans le temps ces premiers constats.

Liens vers les sites institutionnels :
www.normandie.ars.sante.fr/incendie-lentreprise-lubrizol-rouen-0
www.gouvernement.fr/transparence-rouen


 

Présentation du suivi santé organisé par Santé Publique France

Pour mesurer l’impact sur la santé à moyen et long terme de l’incendie, Santé publique France va mettre en place quatre approches différentes et complémentaires.
Dans les suites de l’incendie, la population de certaines communes a été survolée par le panache de fumée et exposée à des nuisances, et parfois un stress liés à l’événement, ses conséquences et sa gestion. Une enquête de santé déclarée en population sera menée par questionnaire sur un échantillon de la population. Cette enquête aura pour objectif de mesurer l’impact de l’événement en termes de nuisances et de symptômes ressentis, d’impact sur la qualité de vie, et de conséquences psychologiques et sociales. Les résultats de cette enquête pourront orienter vers des actions d’information et de prise en charge.

Si les résultats des mesures de polluants dans l’environnement qui seront effectuées montrent un risque d’exposition de la population à certaines substances toxiques, l’imprégnation de la population à ces substances pourra être mesurée par des prélèvements biologiques (biosurveillance). Santé publique France dispose déjà d’une évaluation de l’exposition antérieure de la population aux polluants, métaux et aux autres substances potentiellement toxiques (ce qui s’appelle le bruit de fond). L’objectif est de proposer le cas échéant des mesures de réduction d’exposition et de mettre en place si nécessaire un suivi médical
spécifique.

Par ailleurs, à partir des données du système national des données de santé, des indicateurs de santé en lien avec les effets généraux et spécifiques à l’incendie seront analysés à partir notamment des risques identifiés par l’évaluation quantitative des risques sanitaires.
Un suivi spécifique des travailleurs particulièrement exposés notamment ceux qui sont intervenus sur le foyer et en proximité immédiate permettra d’évaluer sur le long terme les conséquences de l’évènement chez les personnes concernées. Ce travail sera coordonné dans le cadre du Groupe d’alerte en santé, travail animé par Santé publique France et constitué de membres permanents qui sont des spécialistes des risques pour la santé d’origine professionnelle (médecin inspecteur du travail, médecins des centres de consultation de pathologies professionnelles, épidémiologistes…).

Avant de connaître les résultats de ces différentes études et compte-tenu des informations (analyses dans l’environnement, effets sanitaires de court terme) connues à ce jour, il n’y a pas de suivi médical spécifique à mettre en place au sein de la population concernée et aucun examen biologique n’est recommandé en dehors des personnels qui sont directement intervenus sur le site à l’occasion de l’accident.


 

Mesures de l'impact de l'environnement sur la santé de la population :

  


Qualité et suivi de l'eau du robinet

Les investigations poussées de recherche de substances chimiques dans l’eau destinée à la consommation humaine, bien au-delà du contrôle sanitaire habituellement réalisé par l’Agence régionale de santé de Normandie, sont effectives depuis le 26 septembre et vont se poursuivre selon les recommandations de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses).

Des résultats démontrant l’absence ou la présence en concentrations très faibles et bien inférieures aux valeurs sanitaires de référence, des produits recherchés.

Depuis l’incendie, 98 prélèvements suivis d’analyses ont été réalisés entre le 26 septembre et le 23 octobre. Cette surveillance a porté sur les captages les plus vulnérables (karstiques) de la zone impactée par le panache puis a été étendue à tous les captages ciblés prioritaires en lien avec le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Les nouveaux résultats aujourd’hui disponibles pour les eaux souterraines et concernant des prélèvements réalisés entre le 17 et 23 octobre viennent compléter les données déjà publiées les 4, 11 et 22 octobre. Les résultats obtenus confirment l’absence ou la présence en concentrations très faibles et bien inférieures aux valeurs sanitaires de référence, des produits recherchés.

L’eau du robinet est propre à la consommation en Normandie : elle peut être consommée sans risque pour la santé, y compris dans les secteurs de Seine-Maritime qui ont été directement concernés par le panache de fumées.

Les tableaux actualisés sont dans la rubrique " analyses"

Un plan de surveillance maintenu selon les recommandations de l’Anses et qui fera l’objet d’un bilan début 2020

À la suite de la saisine par les ministres en charge de la santé et de l’environnement, l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a publié son avis « Expertise hors évaluation de risques relative à l’établissement d’un programme de surveillance adapté des eaux destinées à la consommation humaine suite à l’incendie de l’usine Lubrizol » le 16 octobre 2019. Dans cet avis, l’Anses souligne la pertinence des mesures déjà mises en œuvre et propose de suivre en l’adaptant le plan de surveillance renforcée. Ainsi, selon les recommandations de l’Anses, l’ARS va maintenir et adapter son plan de surveillance renforcée sur 38 captages suivis de façon hebdomadaire, mensuelle ou bimestrielle selon leur vulnérabilité, et en cas de turbidité élevée dans les eaux brutes (carte en annexe).

Le programme analytique comporte plusieurs niveaux de suivi et reste beaucoup plus large que le contrôle sanitaire réglementaire habituel avec :

  • des paramètres réglementés (turbidité, carbone organique total, hydrocarbures aromatiques polycycliques, métaux, indices hydrocarbures, …),
  • des balayages qualitatifs pour des substances non volatiles et volatiles,
  • des composés de type perfluorés, dioxines / furanes et PCB.

Un bilan de cette surveillance sera effectué début 2020.

Les tableaux de résultats des analyses réalisées seront actualisés et régulièrement mis en ligne sur les sites internet de la préfecture de Seine-Maritime ( www.seine-maritime.gouv.fr) et de l’ARS de Normandie ( www.normandie.ars.sante.fr).


 

Lundi 04 novembre 2019

Fonds de solidarité et dispositif d'aide aux entreprises

Agriculture

Un fonds de solidarité a été mis en place par Lubrizol dans l’objectif de compenser les coûts et pertes liés aux mesures imposées ayant affecté les produits agricoles concernés

Les agriculteurs concernés peuvent accéder au formulaire en suivant le lien ci-après : http://www.fmse.fr/fonds-indemnisation-l/

Entreprises et collectivités publiques

La société Lubrizol met en place un dispositif d’aide en faveur des entreprises et des collectivités publiques ayant subi un préjudice à la suite de l’incendie du 26 septembre.

Les commerçants, artisans, entreprises et collectivités concernés peuvent accéder à la déclaration en ligne :

https://declaration2.exetech.fr


Vendredi 25 octobre 2019

Comité pour la transparence et le dialogue du 25 octobre 2019

Dossier de présentation

Télécharger Présentation 25 octobre PDF - 7,24 Mb - 10/07/2020

Mise en place par Lubrizol d'un dispositif d'aide en faveur des entreprises et des collectivités publiques

En parallèle de l’aide aux agriculteurs, Lubrizol a souhaité mettre en place un fonds de solidarité en faveur des entreprises et des collectivités publiques ayant subi un préjudice lié à l’incendie du 26 septembre dernier.

Pour lancer rapidement un tel outil, les modalités de mise en œuvre ont été discutées avec les représentants de l’Etat et de la Caisse des Dépôts et Consignations. La circulaire du 24 septembre relative à l’indemnisation des commerces de Biarritz à la suite de G7 a servi de cadre de référence.

La détermination des critères d’attribution de l’aide revient in fine à Lubrizol, qui finance et opère ce dispositif.

PERIMETRE DU FONDS :

Le fonds Lubrizol vise à atténuer le préjudice subi par :

  • les collectivités et établissements publics de la zone d’effets potentiels, i.e. :
  - les 111 communes de la Seine-Maritime concernées par les restrictions agricoles, ainsi que celle de Petit-Quevilly (voisine directe de Lubrizol)
  - les 5 EPCI associés (Métropole Rouen Normandie, CC Intercaux Vexin, CC Bray Eawy, CC des 4 Rivières et CC Aumale Blangy)
  - le conseil départemental de la Seine-Maritime
  - le conseil régional de Normandie
  - les bailleurs sociaux, les établissements de santé, la CAF et la CPAM
  • les petites entreprises (plafond d’éligibilité fixé à 1M€ dans le cas général, relevé à 2M€ pour les impacts sévères) du territoire des 112 communes ci-dessus. L’objectif est notamment d’aider les entreprises qui ont constaté une forte baisse d’activité dans les jours suivants l’incendie
  • les entreprises (sans restriction de CA) situées à moins de 500m de Lubrizol

Le fonds est susceptible d’intervenir sur les préjudices subis entre le 26 septembre 2019 et le 5 octobre 2019, en matière de :

  • dépenses exceptionnelles, comme les opérations de nettoyage (à hauteur maximale de 5000€ pour les collectivités/établissements et de 500€ pour les entreprises)
  • pertes d’exploitation des entreprises, selon un barème d’aide journalière qui s’échelonne de 240€/jour pour une perte de chiffre d’affaire de 15% à 800€/jour pour une perte de CA de 50% ou plus (à hauteur maximale de la perte de marge brute 1)

1Fixée forfaitairement à 50% du chiffre d’affaires

Pour une entreprise, le montant d’aide maximale est donc de 8500€. Ce montant sera atteint dans le cas où la perte de chiffre d’affaires journalière est d’au moins 50% sur les journées du 26 septembre au 5 octobre (sous réserve d’une perte de marge brute journalière d’au moins 800€) et où des opérations de nettoyage ont été nécessaires.

Pour les entreprises situées à moins de 500m de Lubrizol, les modalités d’aide pourront être revues à la hausse en fonction des recommandations des différents partenaires associés au comité de suivi.

MODALITES DE MISE EN PLACE

Lubrizol a retenu Exetech comme prestataire pour la collecte et l’instruction des dossiers. La sollicitation du fonds se fera par un site internet mis en place par Exetech, les instructions se faisant au fur et à mesure des demandes. La sollicitation du fonds vaut renonciation à un recours ultérieur contre Lubrizol France.

Un contrat de fiducie est mis en place entre Lubrizol et la Caisses des Dépôts et Consignations. Ce contrat confirme l’engagement de Lubrizol qui confiera ainsi à la Caisse des Dépôts la propriété des montants d’aide au fur et à mesure des instructions des demandes d’aide, la Caisse réalisant ensuite directement le versement aux bénéficiaires, en toute transparence.

Un comité de suivi sera mis en place pour suivre la bonne évolution du dispositif et émettre des recommandations sur les modalités d’attribution. Il sera composé de représentants de l’Etat, des 5 EPCI concernés, de la CCI, de la CMA, d’associations représentatives, d’Exetech et de Lubrizol.

CALENDRIER

  • Un site internet d’information et un numéro d’appel seront mis en place à partir du 28 octobre
  • Les premiers dossiers pourront être déposés en ligne à partir du 4 novembre
  • Les premières décisions d’aide sur les dossiers complets seront prises d’ici le 6 novembre 2019.
  • Les premiers paiements interviendront d’ici le 18 novembre 2019.
  • Le dispositif d’instruction, de paiement et de suivi sera ensuite opérationnel jusqu’au 31 décembre 2020.

 

Communiqué de presse du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation :

Mise en place opérationnelle du fonds de solidarité par Lubrizol visant à indemniser les agriculteurs touchés par l’incendie

L’incendie qui s’est déclenché sur le site de Lubrizol dans la nuit du 25 au 26 septembre à Rouen (76) a conduit le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation à suspendre la commercialisation de l’ensemble des productions agricoles situées dans une large zone couvrant 5 départements et 216 communes.

Ces restrictions ont été maintenues jusqu’au 14 octobre pour les produits laitiers, et au 18 octobre pour le reste des productions. Un peu plus de 3000 agriculteurs ont été potentiellement concernés car ayant une parcelle dans la zone de restriction, dont 425 éleveurs laitiers.

Afin de réparer au plus vite les conséquences de cet incendie pour les agriculteurs, et sans préjudices d’éventuels contentieux, Lubrizol a décidé la mise en place d’un dispositif opérationnel.

Une convention a été signée ce jour en présence du Premier Ministre entre Eric Schnur, PDG Monde de Lubrizol, et Joel Limouzin, Président du fonds national agricole de mutualisation du risque sanitaire et environnemental (FMSE). Le FMSE apportera son expertise et son expérience. Le fonds sera abondé dès la signature de la convention. Le contour de cette convention a été approuvé par le Ministère de l’agriculture et de l’alimentation.

Un mois après l’incendie, les éleveurs laitiers ont pu être payés de leur lait sur l’ensemble de la période sous restriction grâce aux avances du CNIEL. L’interprofession se fera directement remboursée par Lubrizol.

Pour les autres productions, un premier pool d’agriculteurs pourra commencer à saisir ses demandes d’indemnisation, avant un déploiement complet de l’interface la semaine du 4 novembre.

Le Ministère de l’agriculture veillera à ce que l’ensemble des agriculteurs ayant subi les conséquences de l’incendie soit indemnisé rapidement, et au juste prix. Une réunion de suivi sera organisée sous l’égide du Ministère début décembre entre les deux parties prenantes pour faire le point sur l’état d’avancement de la convention et des indemnisations.

 


Mardi 22 octobre 2019

Qualité de l'eau du robinet à la suite de l'incendie de Lubrizol (arrondissements de Rouen et de Dieppe)

Les investigations poussées de recherche de substances chimiques dans l’eau destinée à la consommation humaine, bien au-delà du contrôle sanitaire habituellement réalisé par l’Agence régionale de santé de Normandie, se poursuivent depuis le 26 septembre. A ce stade, ce sont ainsi 77 prélèvements suivis d’analyses qui ont été réalisés entre le 26 septembre et le 18 octobre.

De nouveaux résultats de cette surveillance effectuée dans la zone du panache de fumée (arrondissements de Rouen et de Dieppe) sont aujourd’hui disponibles pour les eaux souterraines. Ils concernent des prélèvements réalisés entre le 9 et 14 octobre et viennent compléter les données publiées les vendredi 4 et 11 octobre.

Les résultats obtenus confirment l’absence ou la présence en concentrations très faibles et bien inférieures aux valeurs sanitaires de référence, des produits recherchés. L’eau du robinet est propre à la consommation en Normandie : elle peut être consommée sans risque pour la santé, y compris dans les secteurs de la Seine-Maritime (arrondissements de Rouen et de Dieppe) qui ont été directement concernés par le panache de fumées.

Pour rappel, les investigations menées dès le lundi 30 septembre ont d’abord porté sur les captages les plus vulnérables (karstiques) de la zone impactée par le panache puis ont été étendues à tous les captages ciblés prioritaires en lien avec le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). Ainsi, à l’issue de la première semaine de suivi, tous les captages présentant un risque d’infiltration d’eaux superficielles suite à des épisodes pluvieux, soit 23 captages ou mélanges de captages, ont fait l’objet d’au moins un prélèvement. A partir du 4 octobre, les 5 captages les plus vulnérables (karstiques et situés à quelques kms voire une dizaine de kms de Rouen et dans l’axe du panache de fumée) ont fait l’objet d’un suivi régulier (2 prélèvements par semaine puis 1 prélèvement hebdomadaire). 77 prélèvements suivis d’analyses réalisés ont ainsi été effectués entre le 26 septembre et le 18 octobre. De nombreuses substances chimiques ont été recherchées par les laboratoires agréés par le Ministère chargé de la santé grâce à des méthodes analytiques performantes. Les analyses ont porté notamment sur des métaux, des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) qui sont des composés issus de combustion, des solvants chlorés, des solvants benzéniques (Benzène, Toluène, Xylène), les hydrocarbures, les dioxines et furanes, les phtalates et les PCB (polychlorobiphényles).

Enfin, suite à sa saisine par les ministres en charge de la santé et de l’environnement, l’Agence nationale de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a publié son avis « Expertise hors évaluation de risques relative à l’établissement d’un programme de surveillance adapté des eaux destinées à la consommation humaine suite à l’incendie de l’usine Lubrizol ». Cet avis, qui souligne la pertinence des mesures de surveillance mises en œuvre jusqu’à présent, propose de poursuivre, en l’adaptant, ce plan de surveillance renforcé. Une articulation avec les autres dispositifs de surveillance (Agence de l’eau Seine Normandie notamment) est aussi prévue et un bilan intermédiaire sera réalisé fin 2019 début 2020.

Les tableaux de résultats des analyses réalisées entre le 26 septembre et le 14 octobre 2019 sont disponibles sur les sites internet de la préfecture de Seine-Maritime ( www.seine-maritime.gouv.fr) et de l’ARS de Normandie ( www.normandie.ars.sante.fr). La surveillance de la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine se poursuit. Les résultats d’analyses seront communiqués régulièrement.


Vendredi 18 octobre 2019

Mise en demeure de la société NL LOGISTIQUE à Rouen de se conformer aux prescriptions édictées en matière d'installations classées pour la protection de l'environnement

Communication du Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation

Levée des mesures de restrictions concernant les produits agricoles

L’Anses a transmis ce jour son avis concernant son expertise sur les analyses des prélèvements post-accidentels sur les produits agricoles encore consignés, à la suite de l’incendie de l’usine Lubrizol en Seine Maritime. Le 14 octobre, les mesures de restriction sur le lait et les produits laitiers avaient été levées, au vu d’un premier avis de l'Anses. Le 18 octobre, ce sont les restrictions sur le miel, les œufs, les poissons d'élevage ainsi que les produits végétaux qui sont levées.

L'avis de l'Anses rendu ce jour porte sur 502 résultats d'analyse sur les produits soumis à restriction qui ont été prélevés entre le 28 septembre et le 10 octobre, dans des exploitations sentinelles présentes dans les 5 départements et choisies sur la base de critères d’exposition au risque.

L’avis de l’Anses confirme que les résultats de ces 502 prélèvements sont conformes dans leur forme consommée et présentent des résultats en deçà des valeurs réglementaires, à l’exception de 4 échantillons de légumes prélevés dans la Somme (2 endives, 1 betterave et 1 carotte) présentent des teneurs en plomb supérieures à leur teneur maximale réglementaire respective. Toutefois, ces légumes prélevés ne correspondent pas à des formes directement consommables, car non lavées et non pelées. Ainsi, la carotte une fois lavée présente des teneurs normales.

En outre, les 29 autres échantillons de légumes, réalisés dans les autres départements dont la Seine Maritime, sont conformes. Le lien avec l’incendie n’est donc pas avéré et ces valeurs anormales peuvent être liées avec d'autres sources de contamination (naturelle, entropique, historique). Des investigations sont lancées dans ce sens localement.

Au-delà, les résultats obtenus sur les œufs, l’ensilage de mais, l’herbe / foin / luzerne et le mais grains présentent des concentrations supérieures au bruit de fond classiquement retrouvé dans les plans de surveillance et de contrôle conduits chaque année par la DGAl, tout en restant en deçà des seuils réglementaires.

Ces résultats confirment l’importance de maintenir une surveillance rapprochée comme évoqué précédemment pour le lait, afin d’assurer désormais une surveillance au long cours venant compléter les plans de surveillance et de contrôle d’ores et déjà existant au niveau national. Cette surveillance permettra de vérifier si ces résultats en deçà des valeurs réglementaires se maintiennent dans le temps sans signe d’augmentation.

Au vu de ces éléments, la DGAL demande ce jour aux Préfets des 5 départements concernés de lever les arrêtés préfectoraux. L’ensemble des restrictions de commercialisation sur les productions agricoles sont levées.

L'Anses formulera des recommandations complémentaires dans les prochaines semaines pour ajuster cette surveillance renforcée de long terme des productions agricoles, qui s'inscrit dans une perspective plus large de surveillance de l'environnement et de la santé.

L'ensemble de ces mesures permet d'assurer la protection des consommateurs.

L'avis de l'ANSES du 18 octobre 2019 disponible ici

Dépollution du site

Une zone de fûts endommagés située le long de la rue de Madagascar doit notamment être traitée.

Cette opération va se dérouler de la manière suivante : un équipement provisoire de confinement de 1000 m2 en dépression d’air recouvre entièrement la zone des fûts. L’air capté dans cette structure fait l’objet d’un traitement d’odeur.
Le procédé technique mis en place repose sur 3 barrières de sécurité : une première enveloppe étanche, une deuxième enveloppe à l’intérieur, faisant office de sas et des brumisateurs internes et externes afin de neutraliser les éventuelles odeurs.

À ce jour, l’équipement est installé. À compter du 22 octobre le traitement des fûts pourra commencer. Dans ce dispositif étanche et pressurisé, un robot commandé à distance par du personnel qualifié, manipulera chacun des fûts pour une neutralisation sur place. Il triera, traitera et neutralisera les matières pour préparer leur évacuation. Les matières ainsi traitées seront acheminées par camion-citerne. Les fûts vidés seront transportés dans des bennes étanches par voie routière. Le transport de ces matières et contenants se fera dans le cadre de la réglementation en vigueur pour être détruits dans des centres de traitement agréés.

L’ensemble de cette opération sera réalisé en journée hors week-end et durera environ 2 mois.

Concernant les fermetures de voiries : la rue Bourbaki devrait pouvoir être ouverte sous peu. La partie nord du quai de France et la rue de Madagascar restent fermées pour le moment.

Pendant toute la phase de nettoyage de la darse et de la zone sinistrée, des brumisateurs avec diffusion de produits neutralisants d’odeurs ont été mis en place pour diminuer les possibles nuisances olfactives. Cependant, des odeurs dues à des nappes résiduelles d’hydrocarbures peuvent encore être ressenties ponctuellement en raison des conditions météorologiques.


Mercredi 16 octobre 2019

 Réunion avec les professionnels du tourisme, de l’artisanat et du commerce de l’agglomération rouennaise

Le Préfet de région Normandie, préfet de la Seine-Maritime a réuni, mardi 15 octobre 2019, les représentants des commerces et des entreprises liées au tourisme de Rouen qui ont été impactés par l’incendie de l’entreprise LUBRIZOL, en présence de la Métropole de Rouen Normandie, de la Ville de Rouen et de la Chambre de commerce et de d’industrie Rouen Normandie. Ainsi étaient présents les secteurs du commerce (représentés par les Vitrines de Rouen) et des hôtels, cafés, restaurants de ROUEN (représentés par l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie –UMIH-, et par le Groupement des indépendants de l’hôtellerie et la restauration –GNI-).

Cette réunion fait suite à une précédente réunion organisée le 1er octobre dernier avec les 33 entreprises dont l’activité était directement impactée par l’incendie en raison de leur proximité immédiate du site à moins de 500 m.

Cette réunion a permis de dresser un premier état des lieux de l’impact de cet incendie en termes de pertes de chiffres d’affaires et de pertes d’exploitation durant la dizaine de jours qui a suivi l’événement. A cet égard, afin d’objectiver cet impact, des questionnaires ont été diffusés par ces acteurs (CCI, Vitrines de Rouen et UMIH). Un premier bilan chiffré sur Rouen et les autres communes impactées pourra ainsi être établi avant la fin du mois d’octobre.

Cet état des lieux doit nourrir la réflexion en cours menée par Lubrizol afin d’étudier les modalités de prise en charge de cet impact, conformément aux annonces faites par le Président de Lubrizol France lors de l’installation du comité pour la transparence et pour le dialogue le 11 octobre dernier. L’extension du dispositif envisagé par Lubrizol aux entreprises (commerçants et artisans) également touchées par des pertes d’exploitation est à l’étude, compte tenu des demandes actuelles de certains commerçants (notamment ceux de Rouen qui font valoir la baisse de fréquentation du centre-ville depuis l’incendie). Il convient de déterminer, sur la base des remontées d’informations locales, le périmètre géographique, la nature des entreprises indemnisées et le montant d’indemnisation.

Enfin, les services de l’État ont présenté les dispositifs de droit commun qui visent à aider les entreprises en difficulté :

  • les services de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE) ont rappelé les instructions du Préfet visant à permettre une pleine utilisation du dispositif de l’activité partielle. Ce dispositif est accessible à l’adresse mail https://activitepartielle.emploi.gouv.fr. La Direccte a par ailleurs mis en place un numéro de téléphone dédié afin de répondre aux interrogations des entreprises normandes : 02 32 76 16 60 et une adresse mail : norm.continuite-eco@direccte.gouv.fr. A ce jour, 67 entreprises ont déjà sollicité de l’activité partielle pour un total de 1760 salariés. La cellule d’appels dédiée a enregistré pour le moment 96 appels et 29 saisines par messagerie électronique.
  • la direction régionale des finances publiques et l’URSSAF ont fait part de leur disponibilité pour instruire de manière accélérée les éventuelles demandes de délai de paiement des charges fiscales et sociales.

 

 

Rapport INERIS : analyses HAP et métaux 

Des prélèvements de surface ont été effectués par le SDIS le 28 septembre à Forges-les-Eaux, Neufchâtel-en-Bray, Saint-Saëns, Bosc-le-Hard, Sainte-Croix-sur-Buchy et Buchy. Ces prélèvements ont été analysés par l’Ineris. Les résultats sont publiés sur le site de la préfecture.

Ces prélèvements ont été répartis en plusieurs groupes selon les substances recherchées. Compte tenu de la nature de l’incendie, ce sont les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) qui ont été privilégiés et pour lesquels les analyses sont les plus nombreuses. Les niveaux mesurés sont comparables à ce qui a été observé à Rouen, à l’exception d’un point pour lequel des facteurs locaux sont investigués.

Pour ce qui concerne les métaux, un seul point est relevé, à Forges-les-Eaux. On observe un marquage pour plusieurs métaux. Ces résultats devront être mis en perspective avec les observations de terrain et l’ensemble des résultats acquis et en cours d’acquisition. Dans le cadre du plan de suivi environnemental post-accidentel, des mesures complémentaires seront effectuées dans les sols avec une attention particulière sur les substances marquées. Ces mesures complémentaires, en particulier dans les sols, permettront d’interpréter ces résultats préliminaires.

 

Surveillance environnementale et évaluation des risques sanitaires

Le code de l’environnement prévoit qu’il incombe aux exploitants, en cas d’accident, de proposer une stratégie de surveillance environnementale post-accidentelle.

C’est la responsabilité de l’exploitant, sous la surveillance de l’État, de proposer cette stratégie, qui doit englober une surveillance de court terme, de moyen terme et de long terme, avec une vision prospective, notamment afin de pouvoir établir une évaluation quantitative des risques sanitaires.

Par arrêté préfectoral du 26 septembre, le préfet de la Seine-Maritime a demandé à l’entreprise LUBRIZOL de lui communiquer ses propositions, sous 10 jours, soit avant le 6 octobre. Par arrêté préfectoral du 30 septembre, le préfet a formulé la même demande à Normandie Logistique, dans le même délai de 10 jours.

Les exploitants ont, tous les deux, communiqué, dans ce cadre, la liste des produits qui ont effectivement brûlé, et leur proposition de stratégie. La liste des produits qui ont brûlé a été mise en ligne, pour LUBRIZOL, le 1er octobre, et pour Normandie Logistique, le 14 octobre.

Le préfet, en fin de semaine dernière, a rappelé leurs obligations aux deux exploitants. Il leur a demandé de déployer une surveillance environnementale, sur la totalité des communes impactées par le panache, à densifier le nombre de prélèvements, en particulier dans les zones à plus fortes retombées possibles, et à rechercher d’une manière exhaustive toutes les substances nécessitant un suivi notamment dans le moyen terme et le long terme.

Le préfet a signé le 14 octobre 2019, à l’encontre de chacun des deux exploitants, un arrêté préfectoral prescrivant ces mesures d’urgence. Ces deux arrêtés encadrent la campagne de surveillance environnementale, de court terme, de moyen terme et de long terme, que les deux entreprises doivent conduire, et financer.

Les communes de la Seine-Maritime et des Hauts-de-France impactées par le panache devront faire l’objet de prélèvements dans la durée. La surveillance prescrite aux deux exploitants englobe :

  • la surveillance des eaux souterraines sur site,
  • la surveillance des sols et des végétaux,
  • le suivi de la qualité de l’air par bio-indicateurs,
  • le suivi de l’impact sur l’eau et la biodiversité,
  • une surveillance renforcée du soufre, du phosphore et du zinc, et de leurs formes oxydées,
  • une interprétation de l’état des milieux.

Cette surveillance devra déboucher sur une évaluation quantitative des risques sanitaires.

Les deux exploitants pourront mutualiser leurs recherches, prélèvements, analyses et rapports. Les sujets de surveillance justifiant une approche commune, sur la base d’une connaissance et d’une analyse conjointe des effets cumulés des incendies sur les deux sites, sont l’objet d’une coordination des deux exploitants, à leur initiative, et de propositions conjointes au préfet. Mais leurs responsabilités, y compris sur ces sujets de coordination sur les effets cumulés, restent pleines et entières.

 


Lundi 14 octobre 2019

Levée de la restriction sanitaire de mise sur le marché du lait

Considérant l’avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) rendu ce lundi 14 octobre 2019 sur les analyses de lait des prélèvements post-accidentels liés à l’incendie de l’usine Lubrizol, le préfet de la région Normandie, préfet de la Seine-Maritime, a signé ce jour un arrêté levant la restriction sanitaire de mise  sur le marché du lait et des produits laitiers, mesure de précaution prise par arrêté le samedi 28 septembre 2019.
 
Toutes les mesures de restrictions sur le lait, les produits laitiers et sur l’accès des animaux aux pâturages sont levées.
 
Il s’agit d’une décision importante pour la profession et pour les consommateurs, ces produits pouvant être commercialisés et consommés en toute sécurité.
: expertise hors évaluation de risques sur les analyses de lait des prélèvements post- accidentels liés à l’incendie de l’usine
Lubrizol en Seine-Maritime

 


Liste des produits stockés chez Normandie Logistique qui ont brûlé :

 

Détail des produits stockés chez Normandie Logistique qui ont brûlé :

    

Télécharger fiches de sécurité des produits ayant brulé exclusivement chez Normandie Logistique ZIP - 16,05 Mb - 20/05/2020

Samedi 12 octobre 2019

Complément à l'analyse de l'INERIS du 4 octobre, suite à la saisine du 2 octobre :

 


Vendredi 11 octobre 2019

Comité pour la transparence et le dialogue du 11 octobre 2019

Dossier de présentation

Télécharger Présentation 11 octobre PDF - 10,36 Mb - 10/07/2020

Modalités d'aide aux victimes

A la suite de l’incendie de l’usine Lubrizol le jeudi 26 septembre dernier, les acteurs du réseau d’aide aux victimes ont travaillé ensemble sur les modes d’intervention au service de la population.

En présence de Mme Elisabeth Pelsez, déléguée interministérielle à l’Aide aux Victimes, le Comité Local d’Aide aux Victimes (CLAV) de la Seine-Maritime s’est réuni sous la présidence du préfet de la Seine-Maritime et du procureur de la République près le tribunal de grande instance de Rouen ce vendredi 11 octobre afin de passer en revue les différents dispositifs mis en place à la suite du sinistre.

Dans le prolongement du travail qu’elle avait déjà engagé, il a été demandé à l’Association d’Aide aux Victimes et d’Information sur les Problèmes Pénaux (AVIPP) d’organiser avec le soutien de l’Association des Maires de la Seine-Maritime, des permanences à l’échelle des communes touchées afin d’accompagner et orienter les personnes qui en ressentiraient le besoin. Le Barreau de Rouen a proposé son soutien dans le cadre de cette démarche.

Il a également été rappelé que dès le jeudi 26 septembre, la cellule d’urgence médico-psychologique a été activée à Rouen. Depuis ces derniers jours, cette permanence n’a plus reçu de visites.

Il a été décidé aujourd’hui de poursuivre l’accompagnement psychologique des personnes le désirant à travers les dispositifs existants (cf. communiqué "Accueil psychologique : nouvelles modalités d’organisation").

Par ailleurs, une Cellule d’Information à la Population (CIP) a été activée dès le jeudi 26 septembre par le préfet. Le numéro vert 0800 009 785 a ensuite été mis en place par le gouvernement à partir du mercredi 2 octobre.

Enfin, toutes les informations disponibles sur les suites de l’incendie (analyses, conseils,…) ont été mises en ligne sur le site internet de la préfecture et sur le site dédié du gouvernement.

Un "Questions-Réponses" sur les sujets sanitaires les plus souvent évoqués par les habitants a été réalisé par l’Agence Régionale de Santé (ARS) et est actualisé régulièrement sur les sites internet de la préfecture et de l’ARS de Normandie. En parallèle, un travail a été engagé avec les Unions Régionales des professionnels de santé et les ordres des médecins, infirmiers et pharmaciens pour leur permettre de mieux répondre aux questions posées par leurs patients.

 Accueil psychologique : nouvelles modalités d’organisation

Le jeudi 26 septembre, à la suite de l’incendie survenu au sein de l'entreprise Lubrizol, une permanence d’accueil psychologique a été mise en place par l’ARS Normandie et la préfecture de la Seine-Maritime. Depuis ces derniers jours, cette permanence n’a plus reçu de visites. Ce vendredi 11 octobre à 16h, elle a donc cessé son activité et les modalités d’accueil déjà existantes sont proposées aux personnes qui le souhaitent :

Après consultation du médecin traitant, celui-ci pourra si nécessaire orienter les personnes :

  • Sur l’agglomération de Rouen : vers le CASP (Centre d’Accueil et de Soins Psychiatriques), les urgences du CHU et l’UNACOR (Unité d’Accueil et d’Orientation) au CH du Rouvray
  • Hors agglomérations : vers les CMP (Centre Médico-Psychologique) adultes ou enfants les plus proches du domicile

Depuis l’ouverture de la permanence, 47 personnes ont été accueillies par les équipes de volontaires du CH du Rouvray, soutenues par les bénévoles de la Croix Rouge. Cet accueil psychologique citoyen a permis de faire un sas à la suite de l’évènement, d’orienter et d’apaiser des symptômes de stress, notamment dans le cadre de groupes de parole et d’échanges.

En cas de problème médical, contactez votre médecin traitant. En soirée (de 20h à 8h) et le week-end, appelez le 116117. Nous rappelons que le 15 et le 18 sont réservés aux urgences vitales.


Jeudi 10 octobre 2019

Communiqué : résultats des campagnes de prélèvements et de recherches de présence éventuelle de dioxines

Les résultats de deux nouvelles campagnes de prélèvements dans les suies ne révèlent pas de présence significative de dioxines dans l’environnement.

Des campagnes supplémentaires sont prévues pour compléter ces recherches.

À la demande de la Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement de Normandie (DREAL Normandie) par le service départemental d’incendie et de secours (SDIS), trois campagnes de prélèvements ont déjà été réalisées dans les suies retombées à la suite de l’incendie, en parallèle des prélèvements sur les productions agricoles. Ces prélèvements ont été analysés pour rechercher la présence éventuelle de dioxines dans les suies.

Une première série de résultats a été transmise le mardi 1er octobre. Les résultats des deux autres campagnes sont désormais également disponibles. Ils ont été reçus le mardi 8 octobre.

Il s’agit des analyses de 19 prélèvements de suies effectués sur des lingettes. Les résultats ne mettent pas en évidence de présence significative de dioxines.

1ère campagne de prélèvements

La première campagne de prélèvements a été réalisée dès le 26 septembre à proximité des écoles de l'agglomération rouennaise (communes de Rouen, Mont-Saint-Aignan et Quincampoix avec un point témoin à Saint-Etienne-du-Rouvray).

Les résultats ont été analysés par l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et rendus publics le 1er octobre.

Ces résultats sont situés entre 0,04 et 0,20 ngTEQ/m². Cette variation des données est jugée peu significative. Ces données sont constitutives de ce qu’on peut qualifier de « bruit de fond », ce qui correspond à la concentration habituelle d’une substance dans un milieu donné, provenant de sources naturelles et/ou de sources d'origine anthropique diffuses.

2e campagne de prélèvements

Pour sécuriser les résultats de cette première campagne, une deuxième campagne de prélèvements a été demandée le même jour à Bureau Veritas. Cette campagne a consisté en 11 prélèvements par lingettes réalisés le 26 septembre dans l'agglomération de Rouen (communes de Rouen, Bois-Guillaume, Mont-Saint-Aignan, Isneauville, avec un point témoin à Petit-Quevilly).

Les analyses ont été faites par le laboratoire Eurofins et les résultats ont été reçus le mardi 8 octobre 2019. Ils sont entièrement négatifs : aucune trace de dioxine n’est décelée dans les suies prélevées.

3e campagne de prélèvements

Dans la mesure où ces deux campagnes de prélèvements étaient centrées sur l’agglomération rouennaise, elles ont été complétées avec des prélèvements effectués sur des suies dans deux autres secteurs du département, dans lesquels des retombées importantes de suies avaient été repérées. 3 prélèvements par lingettes ont ainsi été réalisés le 28 septembre dans le pays de Forges-les-eaux et le pays de Buchy (communes de Forges-les-Eaux, Neufchatel-en-Bray et Saint-Saens).

Les analyses ont été faites par l'INERIS et les résultats ont été reçus le 8 octobre 2019.

Les résultats sont compris entre 0,12 et 0,24 ngTEQ/m², sauf une valeur de 2,80 ngTEQ/m² relevée à Saint-Saens.

Toutes les valeurs mesurées dans le pays de Forges-les-Eaux et le pays de Buchy sont ainsi comparables à ceux mesurés dans l’agglomération rouennaise et sont constitutives de ce qu’on peut qualifier de « bruit de fond ».

Quand à la valeur relevée à Saint-Saens, il est possible qu’elle soit issue d’une erreur d’échantillonnage, car le prélèvement a été opéré sur une table de ping-pong peinte. Afin de lever le doute sur cette valeur singulière, des analyses supplémentaires sur cette peinture vont être réalisées par l’INERIS.

Sur la situation dans la commune de Préaux

Des prélèvements de poussière et d’eau de pluie avaient en outre été opérés dès les premiers jours par l’association de surveillance de la qualité de l'air ATMO Normandie. 6 prélèvements de retombées ont ainsi été réalisés entre le 26 septembre et le 27 septembre dans l'agglomération de Rouen et jusqu'à Quincampoix (communes de Rouen, Mont-Saint-Aignan, Bois-Guillaume, Préaux, et Saint-André-sur-Cailly).

Les analyses ont été confiées par Air Normandie au laboratoire TERA et les résultats ont été reçus par ATMO le 7 octobre 2019. Ces prélèvements ont été présentés et commentés par ATMO Normandie le 8 octobre. Un communiqué spécifique sur les valeurs ainsi relevées a été diffusé par ATMO Normandie en complément de cette présentation. Ce communiqué rappelle que la valeur de 12,66 pg/m²/jour I-TEQ reste dans les valeurs statistiques des mesures réalisées par ATMO Normandie, qui sont comprises entre 3,4 et 31,01 pg/m²/jour I-TEQ. Il convient de rappeler que l’analyse de l’impact sanitaire de la dioxine ne peut se faire au regard d’une seule valeur mesurée dans les précipitations à un instant t.

Les contacts utiles ont été pris par les autorités sanitaires avec la mairie de Préaux. Les explications ont été fournies. Afin de sécuriser la bonne information de la mairie de Préaux et des populations, de nouveaux prélèvements, de sols cette fois-ci, sont prévus à Préaux. Les résultats de ces prélèvements permettront de resituer le résultat déjà connu sur Préaux, sur les retombées, dans les premiers jours, par d’autres résultats sur la présence éventuelle de dioxine dans les sols à Préaux.

Prochaines campagnes de prélèvements

Deux nouvelles campagnes de prélèvements sont prévues pour poursuivre les recherches de la présence éventuelle de dioxines.

L’une sera ciblée sur les communes survolées par le panache, sur les hauteurs de Rouen, et dans les secteurs où des retombées importantes de suies ont été constatées, dans le pays de Forges-les-Eaux et le pays de Buchy. Dans le cadre de cette campagne supplémentaire, 60 prélèvements seront effectués dans les sols dans des espaces publics. Ces nouveaux prélèvements permettront de réunir une information complémentaire. Les résultats seront connus la semaine prochaine.

 Résultats des analyses > Dioxine

Résultats des analyses INERIS

Télécharger Résultats analyses INERIS - Dioxines PDF - 0,53 Mb - 10/10/2019

Résultats des analyses Bureau Veritas

Télécharger Résultats analyses Bureau Veritas - Dioxines PDF - 6,42 Mb - 10/10/2019

Qualité de l'eau du robinet

Des investigations poussées de recherche de substances chimiques dans l’eau destinée à la consommation humaine, bien au-delà du contrôle sanitaire habituellement réalisé par l’Agence régionale de santé de Normandie, ont été réalisées depuis le 26 septembre.

De nouveaux résultats de cette surveillance effectuée dans la zone du panache de fumée sont aujourd’hui disponibles pour les eaux souterraines. Ils concernent des prélèvements réalisés entre le 30 septembre et le 7 octobre et viennent compléter les données publiées le vendredi 4 octobre. Les résultats obtenus confirment l’absence ou la présence en concentrations très faibles et bien inférieures aux valeurs sanitaires de référence, des produits recherchés.

L’eau du robinet est propre à la consommation en Normandie : elle peut être consommée sans risque pour la santé, y compris dans les secteurs de Seine-Maritime qui ont été directement concernés par le panache de fumées.

Pour rappel, les analyses sur l’eau destinée à la consommation humaine distribuée par le réseau public ont été réalisées par l’ARS dès le jour de l’incendie. Des réservoirs d’eau aériens ont d’abord été ciblés pour mesurer un éventuel impact du panache de fumée sur la qualité de l’eau stockée (des consignes de fermeture des aérations de ces réservoirs ayant été préalablement données aux exploitants). Des captages d’eau souterraine de la zone concernée par le panache de fumée ont ensuite été investigués pour mesurer un éventuel impact sur la qualité des eaux souterraines utilisées pour la production d’eau potable, par infiltration rapide dans le sous-sol d’eaux ayant pu entraîner des suies et retombées des fumées de l’incendie.

De nombreuses substances chimiques ont été recherchées par les laboratoires agréés par le Ministère chargé de la santé grâce à des méthodes analytiques performantes. Les analyses ont porté notamment sur des métaux, des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) qui sont des composés issus de combustion, des solvants chlorés, des solvants benzéniques (Benzène, Toluène, Xylène), les hydrocarbures, les dioxines et furanes, les phtalates et les PCB (polychlorobiphényles).

Les tableaux de résultats des analyses réalisées entre le 26 septembre et le 7 octobre sont disponibles sur les sites internet de la préfecture de Seine-Maritime ( www.seine-maritime.gouv.fr) et de l’ARS de Normandie ( www.normandie.ars.sante.fr). La surveillance de la qualité de l’eau destinée à la consommation humaine se poursuit. Les résultats d’analyses seront communiqués régulièrement.

Résultats > qualité de l'eau du robinet

Télécharger 2019 10 10 Resultats surveillance eau potable_26 sept au 7oct PDF - 0,27 Mb - 10/10/2019

 Mercredi 09 octobre 2019

Analyses et résultats :

Présentation de l'avis de l'ANSES / Saisine du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation

Télécharger Presentation de l'avis de l'Anses - saisine Min.agri PDF - 0,06 Mb - 09/10/2019

Présentation de l'avis ANSES et INERIS / Saisine des ministères MSS-MTES-MAA

Télécharger Présentation de l'avis ANSES et INERIS - MSS - MTES - MAA PDF - 0,05 Mb - 09/10/2019

Avis ANSES en réponse aux 2 saisines

Télécharger AVIS ANSES en réponse aux 2 saisines PDF - 0,21 Mb - 09/10/2019

Avis INERIS en réponse à la saisine du 02 octobre 2019

Télécharger AVIS INERIS en réponse à la saisine du 02 octobre 2019 PDF - 0,97 Mb - 09/10/2019

Saisines :

Saisine relative à l'évaluation des risques alimentaires

Télécharger saisine relative à l'évaluation des risques alimentaires PDF - 0,79 Mb - 09/10/2019

Saisine INERIS et ANSES

Télécharger saisine INERIS et ANSES PDF - 0,44 Mb - 09/10/2019

 


Lundi 07 octobre 2019

Installation de la cellule départementale de crise agricole induite par les conséquences de l'incendie des entrepôts des sites Lubrizol et Normandie logistique

Le Préfet de la Seine-Maritime a procédé, lundi 7 octobre, à l'installation de la cellule départementale de crise agricole induite par les conséquences de l'incendie des entrepôts de sites Lubrizol et Normandie logistique.

Cette cellule se compose, dans sa formation plénière, de représentants des organisations professionnelles agricoles, des établissements bancaires, d'assurance et de gestion, des structures d'appui aux exploitations, des collectivités territoriales et des administrations et opérateurs publics.

Elle a permis aux participants d'avoir un échange très complet sur la situation exceptionnelle que rencontrent les exploitations concernées par les mesures de consignation des productions décidées à titre conservatoire et par précaution, dans l'attente de l'évaluation menée par l'ANSES, qui émettra un avis le 11 octobre.
Trois conclusions ont été tirées en clôture de cette rencontre importante :

- l'activation, dès à présent, d'une cellule restreinte, chargée d'examiner individuellement la situation des exploitations les plus en difficulté qui seraient signalées par les différents réseaux professionnels présents à la réunion (la direction départementale des territoire et de la mer est chargée de recueillir les signalements et d'en saisir la commission restreinte);

- la mise en place d'un groupe d'échange sur les problématiques spécifiques aux circuits courts, produits fermiers et à la vente directe;

- le principe d'une nouvelle réunion de la commission plénière, dès que le dispositif national d'indemnisation sera connu, afin d'en partager les modalités de mise en œuvre.
Dans le prolongement de la visite du ministre de l'agriculture, cette réunion a montré une réelle volonté de l'ensemble des organisations et institutions participantes d’agir collectivement pour permettre aux entreprises agricoles concernées de traverser cette crise en limitant autant que possible les dommages qu'elle occasionne.

La permanence d'accueil psychologique du 7 au 11 octobre 2019

A la suite de l’incendie survenu au sein de l'entreprise Lubrizol jeudi 26 septembre, la permanence d’accueil psychologique mise en place par l’ARS Normandie et la préfecture de la Seine-Maritime est maintenue au centre municipal Charlotte Delbo (rue Roger Besus, salle 11 à Rouen).

Du 7 au 11 octobre, elle sera ouverte de 10h à 12 h et de 14h à 16h.

Cet accueil psychologique, sans rendez-vous et gratuit, est ouvert aux personnes qui le souhaitent
pour faire face à leurs inquiétudes et à leur stress à la suite de l’événement.

En cas de problème médical, contactez votre médecin traitant. En soirée (de 20h à 8h) et le week-end, appelez le 116117. Nous rappelons que le 15 et le 18 sont réservés aux urgences vitales

 


Samedi 05 octobre 2019

Situation économique et de l'emploi pour les entreprises en lien avec les sociétés Lubrizol et Normandie Logistique

L’incendie de l’usine LUBRIZOL a eu un impact sur l’activité économique de certaines entreprises, en particulier les plus proches.

Pour ce qui concerne LUBRIZOL, deux types d’activités étaient exercées sur le site, à savoir des activités de production et des activités administratives, notamment liées à la présence du siège social.

Aujourd’hui, une soixantaine de salariés est présente sur le site pour les activités liées au maintien en sécurité et à la gestion de la situation.

Les autres salariés travaillent à partir du site d’OUDALLE (situé au HAVRE), sur plusieurs sites temporaires dans l’agglomération de Rouen ou en télétravail. Une vingtaine de salariés ne sont pas en situation d’activité.

LUBRIZOL a fourni une liste de 27 sous-traitants et prestataires, totalisant 206 salariés travaillant pour le site de Rouen. Selon le retour fait par l’entreprise, confirmé par les quelques prestataires qui ont pu être pour le moment contactés, il apparaît que la plupart des sous-traitants et prestataires ont pu reporter leurs salariés sur d’autres missions ou chantiers ; certains ont aussi invité leurs salariés à prendre des congés/RTT. Un sous-traitant est particulièrement impacté avec près d’une cinquantaine de salariés qui travaillaient pour LUBRIZOL.

Pour ce qui concerne Normandie Logistique, l'ensemble des salariés à l'exception d'une quinzaine de chauffeurs, ont pu être déployés dans d'autres sites de l'entreprise.

Dans l’environnement du site, 3 entreprises ont leur site à l’arrêt. Elles ont pour certaines trouvé des solutions temporaires pour maintenir un minimum d’activité.

Enfin, une vigilance particulière est à porter pour deux secteurs économiques :

  • L’hôtellerie et la restauration, une réunion des professionnels est d’ailleurs en cours ;
  • L'agro-alimentaire.

Dans cette situation, l’État se place dans une attitude de soutien pour ces entreprises. Le Préfet de Région a organisé une réunion d'échanges avec les 33 entreprises les plus concernées dès le lundi 30 septembre.

Être en soutien des entreprises c’est être à leur écoute, pour accompagner celles qui rencontrent des difficultés. A cet égard, à la demande du Préfet, la DIRECCTE a mis en place le 26 septembre :

une cellule de continuité économique,

joignable par un numéro unique : 02 32 76 16 60.

Le dispositif de l’activité partielle peut être utilisé par les entreprises qui sont impactées par cet événement, en leur permettant d’être soutenues pour continuer à rémunérer leurs salariés.

Très concrètement, les entreprises bénéficient d’une allocation de 7,74€ par heure pour les PME et de 7,23€ par heure pour les plus grandes entreprises. Les salariés sont rémunérés à hauteur de 85% du salaire net.

C’est un dispositif essentiel pour préserver l’emploi.

A ce jour, 23 entreprises ont sollicité de l’activité partielle pour un total de 406 salariés. Ces entreprises sont Seino-marines, à l’exception de l’une d’entre elles (Calvadosienne). Elles sont essentiellement petites (environ 70 % comptent moins de 50 salariés).

L’URSSAF et la DRFIP, qui sont également mobilisés et disposées à regarder les éventuelles demandes de délais de paiement, n’ont pas reçu de demandes en ce sens.

Campagnes de mesures amiante

Trois campagnes de mesures de fibres d’amiante ont été effectuées :

- La première, à la diligence de Lubrizol, a été réalisée vendredi 27 septembre dans le rayon des 300 mètres autour du site de Lubrizol,

- La deuxième a été réalisée par le bureau Veritas, à la demande du préfet, lundi 30 septembre, dans un périmètre correspondant au panache et allant jusqu’à une distance de 15 km.

Ces deux premières campagnes ont montré qu’aucune fibre d’amiante n’était trouvée sur les surfaces et que les mesures de fibres d’amiante dans l’air étaient toutes inférieures à 3 fibres d’amiante par litre d’air. Il est rappelé que la réglementation relative aux bâtiments fixe à 5 fibres d’amiante par litre d’air le seuil au-dessus duquel il est obligatoire de procéder au désamiantage du bâtiment. On peut considérer que le chiffre de 3 fibres par litre d’air est constitutif de ce qu’on appelle le bruit de fond.

Afin de réunir de nouveaux éléments et de s’appuyer sur des mesures plus complètes, il a été décidé de procéder à une troisième campagne dans un rayon de 800 mètres autour du site. Les résultats ont été obtenus jeudi soir. Comme pour les deux campagnes précédentes, il apparaît que les mesures de fibres d’amiante dans l’air sont inférieures à 3 fibres par litre d’air.

Cette série de trois campagnes permet donc de considérer que l’incendie n’a pas généré autour du site de niveaux inhabituels ou préoccupants de fibres d’amiante dans l’air.

La totalité des résultats des analyses des prélèvements est publiée ci-dessous.

Protocole fibrociment

Au cours de l’incendie sur le site de Lubrizol à Rouen le 26 septembre 2019, des fragments de toiture en fibrociment ont été projetés.

Conformément aux instructions qui ont été communiquées par la préfecture, il ne faut pas manipuler ces fragments.

Un numéro vert a été mis en place. Il s’agit du 0 800 009 785. Ce numéro vert donne les coordonnées de l’entreprise spécialisée agréée mandatée par Lubrizol.

L’entreprise spécialisée organise d’une manière professionnalisée la collecte de ces fragments. Leur collecte est en effet réglementée par des textes qui exigent des précautions. Par exemple, un fragment de fibrociment identifié en hauteur (sur une annexe, sur une toiture,...) nécessite des conditions d’intervention particulières. C’est donc bien pour intervenir en toute sécurité et conformément à la réglementation que l’entreprise spécialisée agréée doit parfois prendre les dispositions adaptées qui nécessitent éventuellement un délai. Dans l’attente de l’intervention effective, après le signalement, il est très important de continuer à ne pas manipuler les fragments.

Le périmètre d’intervention de l’entreprise a été défini à partir du panache. Les données techniques ont conduit à retenir une distance, sous le panache, de 8 kilomètres à partir du site ainsi que la commune de Petit-Quevilly.

Les coordonnées de l’entreprise spécialisée agréée ont été communiquées directement aux collectivités locales. Les entreprises doivent, comme les particuliers, appeler le numéro vert. Il est précisé qu’en ce qui concerne les entreprises, il y a lieu de respecter les dispositions relatives au code du travail.

Enfin, il est rappelé que les interventions sur le site lui-même des prestataires de Lubrizol et Normandie Logistique pour l’élimination des déchets générés par le sinistre doivent respecter les dispositions du code de travail en matière de protection des travailleurs.

Toutes les interventions de collecte sont prises en charge par l’exploitant.


Vendredi 04 octobre 2019

Prélèvements dans les exploitations agricoles

L’incendie de l’usine Lubrizol survenu le 26 septembre 2019 a provoqué un panache de fumée sur un périmètre couvrant de nombreuses zones de production agricole.

Des premiers prélèvements ont été effectués dès le 27 septembre afin de déterminer les éventuelles contaminations des productions agricoles ayant subi des retombées de suies issues de ces fumées.

Le plan de prélèvement a été mis en place conjointement par les services régionaux du ministère de l'agriculture et de l'alimentation et du ministère de l'économie et des finances (DGCCRF), dans le cadre d’une plate-forme interministérielle où sont réunis les principaux ministères et partenaires concernés.

Sur le territoire de la Seine-Maritime, ce sont 55 exploitations qui ont fait l’objet de prélèvements à ce jour.

Le choix des exploitations a été opéré dans un objectif de couvrir la zone concernée par l’arrêté préfectoral (112 communes), en fonction de la localisation des exploitations.

Lorsque cela était possible, toutes les exploitations ont fait l’objet de prélèvements. Pour les autres, les services de l’État ont procédé à un échantillonnage permettant de répondre au nombre défini à l’échelon national pour un plan de prélèvement efficace.

Il convient de noter que ce plan d’échantillonnage a été soumis pour avis de l’ANSES – agence nationale de sécurité sanitaire l’alimentation, de l’environnement et du travail.

Carte des prélèvements agricoles mise à jour le 08 octobre 2019

 Inventaire des produits de la société Normandie Logistique

Normandie Logistique n’a pas été en mesure de produire l’inventaire des produits ayant effectivement brûlé dans l’incendie. L’inventaire produit par Normandie Logistique récapitule la totalité des stocks présents dans les 3 bâtiments de Normandie Logistique touchés par l’incendie.

Sur ces 3 bâtiments, 1 a brûlé intégralement (bâtiment 3) et 2 partiellement (bâtiment 2 et 1). La répartition précise, entre les 3 bâtiments, des produits ayant brûlé, n’est pas connue.

Au total 9050 tonnes de produits étaient stockés chez Normandie Logistique au 26 septembre. Ces différents produits étaient stockés dans les 3 bâtiments :
- 4157 tonnes de produits Lubrizol et 139 tonnes de produits Total soit un peu moins de 4300 tonnes
- des produits divers à hauteur d’un peu moins de 4750 tonnes.

Selon l’inventaire fourni par l’exploitant :
- les produits divers sont des produits alimentaires, tels que la gomme arabique, ou des produits tels que de la magnésie ou de la bauxite
- les produits Total sont des asphaltes
- les produits Lubrizol sont des matières premières et des produits finis.

Selon les caractérisations transmises par l’exploitant, ces produits ne relèvent pas de la procédure d’autorisation ICPE. L’enquête administrative en cours devra confirmer et préciser la nature exacte, les quantités et les caractérisations de l’ensemble de ces produits.

 

Communiqués de l'Agence Régionale de Santé (ARS) Normandie :

Résultats des analyses sur les eaux destinées à la consommation humaine

Des investigations poussées bien au-delà du contrôle sanitaire habituellement réalisé par l’ARS sur la recherche de substances chimiques dans l’eau du robinet ont été réalisées depuis le 26 septembre. Elles montrent l’absence ou la présence en concentrations très faibles et bien inférieures aux valeurs sanitaires de référence, des produits recherchés. L’eau du robinet est donc propre à la consommation en Normandie.

Ces analyses sur l’eau destinée à la consommation humaine ont été réalisées par l’Agence Régionale de Santé dès le jour de l’incendie. Des réservoirs d’eau aériens ont d’abord été ciblés pour mesurer un éventuel impact du panache de fumée sur la qualité de l’eau stockée, des consignes de fermeture des aérations ayant été préalablement données aux exploitants. Des captages d’eau souterraine de la zone concernée par le panache de fumée ont ensuite été investigués pour mesurer un éventuel impact sur la qualité des eaux souterraines utilisées pour la production d’eau potable, par infiltration rapide dans le sous-sol d’eaux superficielles ayant pu entraîner des suies et retombées des fumées de l’incendie.

De nombreuses substances chimiques ont été recherchées par les laboratoires agréés par le ministère de la santé grâce à des méthodes analytiques performantes. Les analyses ont porté notamment sur des métaux, des Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques (HAP) qui sont des composés issus de combustion, des solvants chlorés, des solvants benzéniques (BTX pour Benzène, Toluène, Xylène), les hydrocarbures (paramètre intégrateur nommé indice hydrocarbure), les dioxines et furanes.

Les tableaux de résultats des analyses réalisées entre le 26 septembre et le 1er octobre sont disponibles sur les sites internet de la préfecture de Seine-Maritime (www.seine-maritime.gouv.fr) et de l’ARS de Normandie (www.normandie.ars.sante.fr).

La surveillance de la qualité de l’eau se poursuit. Les résultats d’analyses seront communiqués régulièrement.

La permanence d’accueil psychologique maintenue jusqu’au 18 octobre

A la suite de l’incendie survenu au sein de l'entreprise Lubrizol jeudi 26 septembre, la permanence d’accueil psychologique mise en place par l’ARS Normandie et la préfecture de la Seine-Maritime est maintenue jusqu’au vendredi 18 octobre au centre municipal Charlotte Delbo (rue Roger Besus à Rouen).

Cet accueil psychologique, sans rendez-vous et gratuit, est ouvert aux personnes qui le souhaitent pour faire face à leurs inquiétudes et à leur stress à la suite de l’événement :

  • Ce week-end, samedi 5 et dimanche 6, de 10h à 16h
  • pour la semaine à venir, les horaires seront communiqués ultérieurement.

Cette prise en charge sera assurée par des professionnels de santé.

En cas de problème médical, contactez votre médecin traitant. En soirée (de 20h à 8h) et le week-end, appelez le 116117. Nous rappelons que le 15 et le 18 sont réservés aux urgences vitales.


Jeudi 03 octobre 2019

Le jeudi 26 septembre, un incendie s'est déclaré aux alentours de 02h40 au sein de l'entreprise Lubrizol, quai de France à Rouen. Cette entreprise est classée SEVESO seuil haut. Elle produit notamment des additifs pour lubrifiants.

Le préfet de la Seine-Maritime a tenu des conférences de presse le mercredi 02 et le jeudi 03 octobre.

Situation sur le site et traitement des odeurs à la source

L’incendie industriel est éteint depuis jeudi 26 septembre à 15h00 à la suite d’une intervention des sapeurs-pompiers. L’extinction de l’incendie et de l’ensemble des points chauds a permis de stopper l’émission du panache de fumée qui se dégageait du foyer.

La réduction des fortes odeurs qui émanent toujours du site, ainsi que la sécurité sanitaire de la population, sont la priorité d’action des pouvoirs publics.
La préfecture a imposé à LUBRIZOL d’agir pour réduire à la source ces odeurs, qui incommodent la population :

  • 15 hydrocureurs résorbent la nappe de boue issue de l’extinction de l’incendie. Cette nappe devrait être supprimée en fin de semaine.
  • Le préfet a validé hier le protocole d’élimination des fûts qui impose la méthodologie d’action à LUBRIZOL. Ce chantier se met en place.

Résultats d’analyse sur l’amiante 

Les résultats d’analyse sur l’amiante sont publiés sur le site de la préfecture. Pour rappel, les résultats de prélèvements effectués dans un rayon de 300 mètres dans l’air n’ont révélé que des concentrations en fibre inférieures à 3 fibres par litre d’air. La recherche d’amiante dans les bâtiments s’effectue dans le cadre d’une réglementation fixant le seuil à 5 fibres par litre d’air.
Par précaution, une campagne de prélèvements supplémentaires sur les fibres d'amiante dans un rayon de 800 mètres a été engagée ce jour.

D’autre part, des fragments de toiture en fibrociment impactés par le sinistre peuvent se retrouver aux environs du site et parfois à distance du site. Ces fragments doivent être éliminés par des entreprises spécialisées. La consigne passée aux riverains identifiant un fragment de toiture en fibrociment sur leur propriété est de ne pas le manipuler. Ils ont la possibilité, via le numéro vert national 0800 009 785, de bénéficier des services d’une entreprise spécialisée dans la récupération de ces déchets.

Le coût et la mise en oeuvre des opérations d’élimination sera entièrement pris en charge par LUBRIZOL

Premiers résultats partiels de mesures de retombées de dioxine

L’INERIS a transmis les premiers résultats de mesures des dioxines (d’autres résultats sont attendus en fin de semaine, à la suite des prélèvements par le bureau Veritas). Les prélèvements ont été effectués par des lingettes dans la ville de Rouen, assez près du site, le 26 septembre.

Ces premiers résultats sont partiels et peu nombreux : 6 lingettes, dont un « test » en dehors de la zone soumise au panache. Ils devront être mis en perspective avec les résultats complémentaires attendus en fin de semaine.

Les mesures ont montré la présence de dioxines à la fois sur le prélèvement non exposé au panache et sur les prélèvements exposés sous le panache.

Ces résultats ne sont pas surprenants car il existe un « bruit de fond », indépendant de l’incendie, sur les dioxines.

Les valeurs mesurées sous le panache sont soit inférieures soit supérieures au bruit de fond mais dans un ordre de grandeur comparable.
(les résultats vont de 0,04 à 0,20 nano-gramme d’équivalent dioxine par mètre carré ; alors que le « blanc » a été mesuré à 0,06)

Il est probable que l’incendie ait conduit à l’émission de dioxines comme beaucoup d’incendies de bâtiments (les câbles électriques et plastiques peuvent produire des dioxines en cas d’incendie, par exemple). Cependant, des résultats complémentaires sont nécessaires pour approfondir les premières observations.
 

Cellule post-accidentelle

Cette cellule, qui réunit les services compétents pour évaluer les mesures à mettre en place pour le suivi à moyen et long terme des conséquences sanitaires et environnementales de l’accident, met en place différents groupes de travail. Ces groupes sont mobilisés pour adapter le plan de prélèvements et en fonction de ces résultats, une surveillance épidémiologique adaptée sera proposée.


Mercredi 02 octobre 2019

Résultats d'analyses INERIS :


Mardi 1er octobre 2019 

Communiqué n°1 - Liste des produits présents dans l'entrepôt 

Ainsi que le Premier ministre l’a annoncé ce jour devant la représentation nationale, la liste des produits présents dans l’entrepôt LUBRIZOL de ROUEN au moment de l’incendie est publiée.

Les produits chimiques présents dans les principaux additifs multiusages sont publiés. La nomenclature complète des produits est également jointe.

Les 487 fiches de sécurité sont aussi mises en ligne. Elles précisent les caractéristiques des produits et les risques associés, notamment en cas de combustion.

 

  Fiches produits LUBRIZOL

 

 

Communication de l'ARS :Mise en place d’un accueil psychologique

Suite à l’incendie survenu au sein de l'entreprise Lubrizol jeudi 26 septembre, l’ARS en coordination avec la Préfecture met en place un accueil psychologique au centre municipal Charlotte Delbo (rue Roger Besus à Rouen) :

  • Mercredi 2 octobre 2019 de 14h00 à 16h00
  • Jeudi 3 octobre 2019 de 10h00 à 16h00
  • Vendredi 4 octobre 2019 de 10h00 à 16h00

Cet accueil psychologique, sans rendez-vous et gratuit, est ouvert aux personnes qui le souhaitent pour faire face à leurs inquiétudes et à leur stress suite à l’événement.

Cette prise en charge sera assurée par des professionnels de santé.

En cas de problème médical, contactez votre médecin traitant. En soirée (de 20h à 8h) et le week-end, appelez le 116117. Nous rappelons que le 15 et le 18 sont réservés aux urgences vitales.

Communiqué n° 2 _ Dispositif d’élimination des fûts altérés

Le jeudi 26 septembre, un incendie s'est déclaré aux alentours de 02h40 au sein de l'entreprise Lubrizol, quai de France à Rouen. Cette entreprise est classée SEVESO seuil haut. Elle produit notamment des additifs pour lubrifiants.

Pour enlever des fûts altérés par l’incendie, l’entreprise Lubrizol a fait appel à un spécialiste de l’élimination des déchets industriels, qui s’est rendu sur place en début d’après-midi. Une proposition de dispositif d’élimination a été établie. Sur la base de ces résultats, l’exploitant doit soumettre aujourd’hui ce protocole pour validation à l’inspection des installations classées qui le proposera après examen à la signature du préfet.

Elle comporte les éléments suivants :

- installation d’une tente fermée de 55 m sur 25 m sur la zone contenant les fûts endommagés ;

- la tente sera mise en dépression afin que les flux d’air soient dirigés vers l’intérieur ;

- l’ensemble de la tente sera relié au dispositif pérenne dont est équipé le site pour l’élimination des émissions de mercaptan et d’hydrogène sulfuré ;

- les opérations de manipulation des fûts seront effectuées sous la tente, notamment en déplaçant les fûts dans une benne appropriée en les manipulant à l’aide d’une pelle à pinces ;

-des brumisateurs d’eau seront installés autour de la tente pour intercepter les éventuelles molécules odorantes résiduelles.

Dès lundi, l’Ineris a apporté son expertise sur le sujet afin de conseiller l’exploitant et l’inspection des installations classées dans l’élaboration de ce protocole de traitement des fûts endommagés.

Le préfet de la Seine-Maritime a signé le protocole d’engagement des opérations ce jour 1er octobre.

Communiqué n°3 _ Résultats d’analyse relatifs aux prélèvements d’amiante

Le jeudi 26 septembre, un incendie s'est déclaré aux alentours de 02h40 au sein de l'entreprise Lubrizol, quai de France à Rouen. Cette entreprise est classée SEVESO seuil haut. Elle produit notamment des additifs pour lubrifiants.

Les premiers résultats d’analyse relatifs aux prélèvements d’amiante vendredi ont été reçus ce matin mardi 1er octobre. D’autres résultats seront prochainement disponibles pour les prélèvements postérieurs. Les résultats de prélèvements dans l’air n’ont révélé que des concentrations en fibre inférieures à 3 fibres par litre d’air, étant précisé que la recherche d’amiante dans les bâtiments s’effectue dans le cadre d’une réglementation fixant le seuil à 5 fibres par litre d’air. Pour les prélèvements sur les surfaces, aucune fibre d’amiante n’est détectée. Il n’y a donc pas d’anomalie en l’espèce.

Un expert de l’Ineris s’est rendu sur site durant la journée de lundi. Cet expert y a effectué des constats sur l’état réel des toitures en fibro-ciment qui ont été l’objet du sinistre. Ces investigations ont porté à la fois sur les toitures du site Lubrizol ainsi que sur le site Normandie Logistique.

Le constat montre que le mode d’impact ayant conduit à une projection extérieure de ces toitures a été mécanique, lié à l’explosion des fûts. Cela signifie, en adéquation avec les résultats des prélèvements de Lubrizol analysés par le bureau d’études indépendant agréé, que le risque de diffusion de fibres d’amiante n’est pas avéré.

Des fragments de toiture en fibrociment impactés par le sinistre, se retrouvent aux environs du site et parfois à une distance significative. Ces fragments devront être éliminés par des entreprises spécialisées. La consigne passée aux riverains identifiant un fragment de toiture en fibrociment sur leur propriété est de ne pas le manipuler. Un dispositif spécifique d'élimination de ces fragments est en cours d'élaboration et sera communiqué ultérieurement.

 


Lundi 30 septembre 2019 - 14h30

Au cours des dernières 24 heures, des images ont circulé sur les réseaux sociaux  montrant une eau grise ou marron à la sortie du robinet ou dans les toilettes chez des habitants de l’agglomération de Rouen.

Dans ce cadre, deux signalements ont été effectués auprès de l’Agence régionale de santé de Normandie ce matin. L’ARS Normandie s’est rapidement rapprochée des collectivité concernées dont la Métropole Rouen Normandie pour mener des investigations : après vérification, ces signalements n’ont pas été confirmés.

 L’ARS Normandie rappelle que l’eau du robinet peut être consommée sans risque pour la santé en Seine-Maritime, y compris dans les secteurs qui ont été directement concernés par le panache de fumées. Les 1ères analyses pratiquées immédiatement après l’incendie n’ont pas révélé d’anomalie. Il est précisé que l’alimentation en eau de la Seine-Maritime provient de captages d’eau souterraine (et non de la Seine ou d’autres rivières).

Par ailleurs, une surveillance renforcée des ressources d’eau souterraine utilisées à des fins d’alimentation humaine est mise en place sur les secteurs concernés par le passage du panache. Les exploitants en charge de la distribution de l’eau ont été alertés : une veille est réalisée sur la qualité, mais également sur l’aspect de l’eau.

Pour tout signalement concernant l’eau de consommation, les habitants sont invités à se rapprocher de leur mairie ou de la société en charge de la distribution qui feront le lien avec l’ARS. Rouen Métropole Normandie met ainsi à la disposition des habitants de la Métropole un numéro vert : 0 800 021 021.

Communication de Métropole Rouen Normandie 

Les analyses menées par l’Agence Régionale de Santé confirment que l’eau est potable sur le territoire métropolitain

Suite à l’incendie de l’usine de Lubrizol et aux dégagements de fumées, la Métropole Rouen Normandie sous couvert de l’Agence Régionale de Santé a procédé immédiatement à des mesures, complémentaires des analyses quotidiennes habituelles. Les réservoirs d’eau potable de la Métropole de la rive nord, sur laquelle s’est concentré le panache de fumée, ont tous été vérifiés. Cette vérification a été réalisée en lien avec l’Agence Régionale de Santé. Des analyses ont été réalisées par le laboratoire indépendant LABEO sous le contrôle de l’ARS le 26/09/2019 sur les réservoirs d’eau potable de l‘agglomération et le 27/09 sur ceux de Morgny la Pommeraye. L’eau distribuée sur les 71 communes de la Métropole Rouen Normandie est potable. Aucune trace de contamination n’a été relevée. Un contrôle renforcé est mis en place sur les captages pour suivre les éventuels impacts sur l’eau des nappes phréatiques sur le court et moyen terme.

Par ailleurs, la Métropole rappelle que les réseaux de distribution d’eau potable sont interconnectés et sécurisés de manière à pouvoir isoler toute nappe potentiellement impactée et ainsi assurer la distribution de l’eau potable au robinet des usagers.

Le numéro vert Ma Métropole reste à la disposition des habitants de la Métropole au 0 800 021 021.


Dimanche 29 septembre 2019 - 18h30

Communication du Rectorat

Point sur la réouverture des écoles et établissements scolaires - lundi 30 septembre 2019

Toutes les écoles, collèges et lycées publics et privés sous contrat du département de la Seine-Maritime seront ouverts demain lundi 30 septembre à l'issue des opérations de contrôle ou, pour les établissements souillées, des opérations de nettoyage.

Les informations recueillies auprès de tous les sites scolaires ont permis de vérifier que l’ensemble des collectivités territoriales de rattachement (Communes, Département, Région) ou acteurs privés ont, pour les établissements concernés, bien effectué les nettoyages recommandés dans le cadre du protocole de l’Agence Régionale de Santé.

La vérification des informations sur la situation des derniers sites a été réalisée au cours de l’après-midi.

A 14 heures, 25 écoles devaient encore faire l’objet de vérifications.

A cette heure, tous les sites scolaires seront en mesure d’accueillir les élèves lundi matin.


Samedi 28 septembre 2019

Communiqué n°1 _ Prélèvements et analyses effectuées

Jeudi 26 septembre, un incendie s'est déclaré aux alentours de 02h40 au sein de l'entreprise Lubrizol, quai de France à Rouen. Cette entreprise est classée SEVESO seuil haut. Elle produit notamment des additifs pour lubrifiants.

I - Prélèvements et analyses effectués sur l’air et les suies

Dans un premier temps, des prélèvements sur l’air ont été réalisés en urgence dans la nuit et tout au long de la journée du 26 septembre. Il s’agissait de disposer d’emblée de données qualitatives permettant d'évaluer en première approche les conséquences de l'incendie et les mesures de protection à prendre.

Dans un second temps, d’autres prélèvements d’air et de suie ont été opérés. Les points de mesure ont été répartis sur un large secteur sous le panache des fumées et ont porté notamment sur des zones sensibles (soit dans des écoles, soit à proximité de celles-ci ou dans des lieux publics). Des mesures ont été réalisées aussi dans des zones non impactées afin de pouvoir disposer de points de comparaison.

Il s’agit de prélèvements d'air (canisters, qui sont des réservoirs qui aspirent l’air ambiant), de mesures en direct de la qualité de l'air (moyen mobile ATMO Normandie), de prélèvements de suie via des lingettes et de collecteurs de retombées atmosphériques.

Les moyens mobilisés ont été ceux du SDIS, d'ATMO Normandie et d'un bureau d'études indépendant agréé par le ministère en charge de l'environnement dans le cadre du réseau d'intervention en situation post-accidentelle (RIPA).

II - Analyse des résultats déjà obtenus

1) Air

Les pompiers ont prélevé des gaz sur le site Lubrizol et autour de celui-ci le 26/09/19 pendant l’incendie. Ces gaz ont été analysés. Les résultats sur les composés organiques volatils sont tous inférieurs au seuil de quantification (quantité trop faible pour être mesurée) et font apparaître un état habituel de la qualité de l’air sur le plan sanitaire à l’exception de la mesure effectuée sur le site de Lubrizol pour ce qui concerne le benzène.

Atmo Normandie a effectué des analyses en continu dont les résultats sont disponibles sur son site internet : www.atmonormandie.fr (onglet «mesures »). Comme son réseau de mesure permanent localisé dans l’agglomération de Rouen n’était pas dans le panache de fumée, Atmo Normandie a installé jeudi 26/09 en début d’après-midi des moyens de mesure complémentaires en les positionnant sous la trajectoire des vents. En parallèle, 6 collecteurs de retombées atmosphériques ont été positionnés dans des communes sous le panache.

Indépendamment de la qualité de l’air, une odeur persistante demeure.

2) Suies

Une première série de 6 prélèvements de surface ont été effectués le 26.09 durant la journée dont un prélèvement témoin situé hors du panache. Les résultats d’analyses ne mettent pas en évidence de différences significatives entre le prélèvement témoin et les 5 autres sites situés sous le panache pour les HAP (hydrocarbures aromatique polycycliques). 

Les résultats sur les métaux ne mettent pas en évidence d’impact sous le panache.

Le nettoyage des suies est à réaliser en suivant le protocole défini par l’ARS.

Une deuxième série de prélèvements du même type a été réalisée par le bureau d’études le 26 septembre après-midi.

Les analyses sur HAP confirment celles effectuées par le SDIS et ne mettent pas en évidence de teneurs différentes du prélèvement témoin.

Les prélèvements réalisés notamment sur les voiries et sur des sites extérieurs mettent en évidence des teneurs en métaux pouvant être plus élevées, dans certains secteurs en proximité du site ou sous les vents. 

Il s’agit du plomb, pour lequel une valeur maximale de 2230 µg/m2 a été relevée sur la gare maritime. 2 valeurs proches de 1000ug/ m2 sur des prélèvements extérieurs en proximité de voirie ( grille et conteneur à verre) et susceptible de relever d’une source historique.

Il n’y a pas de seuil réglementaire et de valeurs de références sanitaires concernant la présence de plomb dans les poussières déposées sur la voirie. Toutefois, il n’y avait pas de plomb sur le site. Les valeurs observées sont cohérentes avec celles qui peuvent être rencontrées en milieu urbain et par conséquent il n’est a priori pas possible d’attribuer l’origine de ces valeurs à l’événement.

Certaines mesures sont attendues en début de semaine et seront communiquées dès réception.

3) L’amiante

Il est confirmé la présence d'amiante dans la toiture des bâtiments qui ont brûlé. Il s’agit d’un sujet identifié qui est suivi tant pour la protection des travailleurs et sapeurs-pompiers que des riverains. Un programme de mesures de fibres dans l'air a été engagé dans le site et dans un rayon de 300 mètres. Des premiers résultats seront disponibles à compter de mardi. Des analyses complémentaires seront également menées au-delà des 300 mètres. Le retour d'expérience sur ce genre de sinistre, notamment récemment au sein de l'entreprise SAIPOL, montre que le risque de dispersion de fibre est limité par l'effondrement rapide de la toiture.

III - Analyses complémentaires à suivre

Tous les résultats ne sont pas actuellement disponibles. Certaines mesures demandant un temps d'analyse long seront mises en ligne dès leur réception.

Ces premiers prélèvements seront naturellement complétés par d'autres dispositifs en cours ou à venir (en particulier en milieu agricole).

IV - Le suivi post-accidentel

Afin de permettre d’assurer le suivi, l’évaluation et la gestion des impacts sanitaires et environnementaux de cet incendie, le préfet de la Seine-Maritime a décidé de mettre en place une cellule post-accident technologique.

Cette cellule, qui s’est déjà réunie, prendra rapidement le relais de la cellule de crise actuellement activée en préfecture.

Les missions qui lui sont confiées portent sur l’évaluation de la situation, l’organisation des campagnes de prélèvements dans les différents milieux environnementaux (air, eau, sols) et le suivi sanitaire de l’événement en lien avec Santé Publique France.

Sous coordination préfectorale, elle est pilotée par la Direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement et composée de l’Agence Régionale de Santé, de la Direction Départementale de la Protection des Populations, de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer le Service départemental d’Incendie et de Secours avec la participation de l’association ATMO Normandie.

L’exploitant se verra imposer l’intégralité des coûts de prélèvements et d’analyses.

* * *

Résultats de ces différentes analyses : Points de prélèvements de lingettes

                                                                      Analyses de lingettes 

                                                                      Analyses de canisters

                                                                                                                                                                        

Communiqué n°2 - Recommandations sanitaires

Jeudi 26 septembre, un incendie s'est déclaré aux alentours de 02h40 au sein de l'entreprise Lubrizol, quai de France à Rouen. Cette entreprise est classée SEVESO seuil haut. Elle produit notamment des additifs pour lubrifiants.

A la suite de l’incendie qui s’est déclaré dans la nuit du 25 au 26 septembre 2019 à l’usine Lubrizol située dans l’agglomération rouennaise, le panache de fumée, de plusieurs kilomètres de long qui s’est constitué a généré par endroit des dépôts de suie et de poussières.

1. Rappel des consignes de nettoyage des suies

  • S’agissant du nettoyage du logement : en cas de présence de suie dans l’habitation et de ses abords (balcon), il convient d’éviter tout contact cutanée et avec les muqueuses,

- Nettoyer uniquement à l’eau en portant des gants de ménage, sans utiliser de nettoyeur haute pression pouvant mettre en suspension les particules,

- En cas de dépôts graisseux, pour les surfaces lisses et planes, il est recommandé d’utiliser :

    • du nettoyant vitres et de l’essuie tout, ou de l’eau avec du détergent et un linge propre. Changer l’eau et le linge souvent, en particulier après le nettoyage des parties extérieures des fenêtres et rebords,
    • Eviter le balayage à sec,
    • Ne pas utiliser d’aspirateur, pouvant remettre en suspension des particules.
  • En cas d’encrassement des installations de ventilation, nettoyer les grilles d’entrée d’air à l’eau et changer les filtres ;

2. Recommandations en cas de contact avec les suies :

  • Bien se laver les mains, surtout chez les jeunes enfants et procéder régulièrement à un nettoyage des jouets et objets (ex. doudous) qui comporteraient des traces de suie et pouvant être portés à la bouche par les enfants ;
  • En cas de contact accidentel avec les suies, se laver immédiatement avec du savon ordinaire et si besoin se rincer les yeux avec du sérum physiologique ;

3. Recommandations sanitaires :

  • L’eau du robinet peut être consommée sans risque pour la santé en Seine-Maritime, y compris dans les secteurs qui ont été directement concernés par le panache de fumées. Il est rappelé que l’eau du robinet ne provient pas de captages en Seine. Par ailleurs, les ressources d’eau souterraines utilisées à des fins d’alimentation humaine vont faire l’objet d’une surveillance renforcée ;
  • Il est recommandé de ne pas consommer les fruits et légumes souillés par les suies (jardins familiaux)  ; A l’inverse, s’agissant d’une pollution visible, les fruits et légumes non touchés peuvent être consommés, après avoir été lavés comme d’ordinaire ;
  • Ne pas nourrir les animaux destinés à une auto-consommation avec des aliments souillés par les suies ;
  • L’eau de pluie recueillie depuis le jeudi 26 septembre 2019 ne doit pas être utilisée.
  • Les mesures de qualité de l’air réalisées depuis l’incendie ont fait apparaître une qualité de l’air habituelle (hormis sur le site lui-même).
  • Indépendamment de la qualité de l’air, des odeurs persistantes peuvent, lorsqu’elles sont intenses, occasionner ponctuellement des gênes ou irritations.
  • En cas de problème médical, contactez votre médecin traitant. En soirée (de 20h à 8h) et le week-end, appelez le 116117. Nous rappelons que le 15 et le 18 sont réservés aux urgences vitales ;

Pour tout renseignement complémentaire :

- site internet préfecture

- site internet ARS : www.normandie.ars.sante.fr

                                                                                                                                                                                   

Communiqué n°3 - Arrêté préfectoral de mesures d’urgence imposées à l’entreprise LUBRIZOL

Jeudi 26 septembre, un incendie s'est déclaré aux alentours de 02h40 au sein de l'entreprise Lubrizol, quai de France à Rouen. Cette entreprise est classée SEVESO seuil haut. Elle produit notamment des additifs pour lubrifiants.

À la suite de cet incendie, le préfet de la Seine-Maritime a signé, le 26 septembre 2019, un arrêté préfectoral de mesures d’urgence imposant l’arrêt des activités du site et sa mise en sécurité.

L’exploitant est tenu de mettre en sécurité son site (collecter et évacuer les eaux polluées à la suite de l’incendie, évacuer les déchets) et assurer les actions nécessaires garantissant l’absence d’intrusion sur site et la maîtrise des accès, le tout à ses frais.

Ce même arrêté impose à l’exploitant de définir une stratégie pour la mise en place d’une surveillance environnementale post-accidentelle et d’engager les premiers prélèvements nécessaires dès le 27 septembre. Ces données seront utilisées dans le cadre de la cellule de suivi post-accidentel, mise en place par la préfecture de la Seine-Maritime.

L’exploitation du site est suspendue.

                                                                                                                                                               

Communiqué n°4 _ Mesures conservatoires sur les productions agricoles à la suite de l’incendie de l’entreprise LUBRIZOL

Jeudi 26 septembre, un incendie s'est déclaré aux alentours de 02h40 au sein de l'entreprise Lubrizol, quai de France à Rouen. Cette entreprise est classée SEVESO seuil haut. Elle produit notamment des additifs pour lubrifiants.

L’incendie de l’usine Lubrizol survenu le 26 septembre 2019 a provoqué un panache de fumée sur un large périmètre couvrant de nombreuses zones de production agricoles. Des premiers prélèvements ont été effectués, en lien avec le ministère de l’agriculture et de l’alimentation, afin de déterminer les éventuelles contaminations des productions agricoles ayant subi des retombées de ces fumées.

Par-delà les mesures d’urgence annoncées dès le début de l’événement, et dans l’attente des premiers résultats d’analyse, le préfet a ordonné la prise de mesures conservatoires visant à protéger les consommateurs.

Les productions végétales non récoltées ne doivent pas l’être. S’agissant des productions végétales récoltées avant le 26 septembre et susceptibles d’avoir été exposées à la contamination :

 

  • le lait collecté issu d'élevages dont les vaches étaient au pâturage depuis le 26 septembre,
  • les œufs des élevages de plein air pondus depuis le 26 septembre 2019,
  • le miel collecté depuis le 26 septembre 2019 et les poissons d’élevage produits dans la zone concernée,

sont consignés sous la responsabilité de l’exploitant jusqu’à obtention de garanties sanitaires sur les productions, sur la base de contrôles officiels et d’une évaluation du risque sanitaire.

La situation sera réévaluée au vu des résultats d’analyse obtenus et, d’ores et déjà, un plan de surveillance renforcé est mis en place sur les productions ayant été exposées à ces retombées de fumées.

Pour ce qui concerne les particuliers (potagers, jardins familiaux, etc.), il est recommandé de ne pas consommer tout produit souillé. S’agissant d’une pollution visible, les produits non souillés peuvent être normalement consommés après avoir été soigneusement lavés comme à l’ordinaire.

Communiqué de presse  - Ministère de la Transition écologique et solidaire -

Incendie au sein de l’entreprise Lubrizol à Rouen : le Gouvernement s’assure que toute la transparence est faite sur la situation et les résultats des analyses

Depuis le début de l’incendie de l’usine Lubrizol à Rouen, le Gouvernement est mobilisé aux côtés des habitants pour faire face à la situation.

Le Gouvernement a demandé à l’ensemble des services de l’Etat d’agir avec la plus grande exigence sur les mesures de précaution et de contrôle prises, et dans la plus totale transparence sur les résultats des analyses et de la situation.

Ainsi, les résultats des premières analyses de la qualité de l’air menées dès le début de l’incendie ont été publiés sur le site de la préfecture dès vendredi 27 : http://www.seine-maritime.gouv.fr/Actualites/Mise-a-jour-Incendie-au-sein-de-l-entreprise-Lubrizol

 Le préfet a tenu aujourd'hui une conférence de presse pour présenter les résultats des analyses détaillées et complémentaires de la qualité de l’air, ainsi que celles des retombées sur les sols, réalisées par l’Ineris. Ces résultats sont également publiés depuis ce soir sur le même site : http://www.seine-maritime.gouv.fr/Actualites/Mise-a-jour-Incendie-au-sein-de-l-entreprise-Lubrizol

Les recommandations sanitaires ont par ailleurs été rappelées : https://www.normandie.ars.sante.fr/incendie-lentreprise-lubrizol-rouen

Au-delà de l’enquête judiciaire ouverte, la ministre de la Transition écologique et solidaire rappelle qu’elle a annoncé dès jeudi 26 l’ouverture d’une enquête administrative, qui sera conduite afin de tirer les leçons de l’incendie.

Elle est complétée d’une campagne approfondie d’analyse de l’ensemble des impacts environnementaux (air, eau, sols, végétaux), dont les prélèvements ont débuté dès vendredi 27 septembre. Les résultats obtenus permettront la réalisation d’une étude des risques sanitaires demandée par la ministre des Solidarités et de la Santé.

L’ensemble de ces éléments seront partagés avec les élus et rendus publics.

Lien vers le site de la préfecture recensant l’ensemble des informations : http://www.seine-maritime.gouv.fr/Actualites/Mise-a-jour-Incendie-au-sein-de-l-entreprise-Lubrizol

 


Mardi 27 septembre - 16h

Hier, jeudi 26 septembre, un incendie s'est déclaré aux alentours de 02h40 au sein de l'entreprise Lubrizol, quai de France à Rouen. Cette entreprise est classée SEVESO seuil haut. Elle produit notamment des additifs pour lubrifiants.

L’incendie est maintenant totalement maîtrisé. Le panache de fumée visible hier est dissipé.

120 sapeurs-pompiers sont actuellement mobilisés sur site afin de surveiller et éteindre les derniers foyers résiduels, refroidir les points chauds et procéder à des analyses en temps réel.

Des analyses des fumées dégagées par l’incendie et des retombées de suie ont eu lieu très rapidement après le départ de l’incendie et certaines sont encore en cours.

Cartographie des différents points de mesures

Tableau des mesures

Format ODS

Format XLS

Des odeurs incommodantes, conséquence directe de l’extinction de l’incendie, peuvent être perçues. L’action des sapeurs-pompiers vise à limiter ces odeurs.

L’usine ne stocke pas de produits radioactifs à des fins de production. Quelques instruments de mesure, sous scellés, comportaient des éléments radioactifs et n’ont pas été exposés au feu ni dégradés. Ils ont été vérifiés ensuite.

Des barrages anti-pollution ont été mis en place sur la Seine. Quelques irisations résiduelles en aval peuvent subsister.

Les écoles des 13 communes suivantes restent fermées ce jour, pour permettre le nettoyage des extérieurs des établissements : Rouen, Mont-Saint-Aignan, Bois-Guillaume, Bihorel, Isneauville, Quincampoix, Saint-Georges-sur-Fontaine, Saint-André-sous-Cailly, La Rue-Saint-Pierre, Saint-Germain-sous-Cailly, Cailly, Bosc-Guérard-Saint-Adrien, Canteleu, ainsi que celles des autres communes ayant fait ce choix.

Recommandations de précaution :

  • Éviter de toucher les retombées de suie à main nue, se laver les mains en cas de contact.
  • Procéder au nettoyage des extérieurs à grande eau, sans adjonction de produits nettoyants, avec des gants de ménage.

27 septembre - point de situation à 7h30

A la suite de l’incendie qui s’est déclaré dans l’enceinte de l’usine Lubrizol, l’extinction du feu a généré une odeur caractéristique. Au cours de ce phénomène, le SAMU a reçu un nombre important d’appels.

Il importe de ne pas encombrer les services de secours pour cette problématique d’odeur. Néanmoins, pour les personnes qui présentent des fragilités et qui en éprouveraient le besoin, celles-ci doivent naturellement consulter un médecin.

Malgré une odeur désagréable le risque pour la population reste faible.

Consignes de nettoyage en cas de présence de suies :
Comme pour tous résidus de combustion et de produits pouvant être irritants, il convient d’adopter les gestes de précaution habituellement recommandés, à savoir :

- éviter tout contact cutané.
- nettoyer les locaux, fenêtres, mobiliers et jeux extérieurs et les abords (préau, cours...) uniquement à l'eau
- ne pas utiliser de nettoyeur haute pression pouvant mettre en suspension des particules
- ne pas effectuer de balayage à sec
- ne pas utiliser d'aspirateur
- lors du nettoyage , protéger sa peau par le port de gants de ménage
- ne pas consommer les végétaux souillés par les suies et se laver les mains en cas de contact


26 septembre - Point de situation à 17h30 

Les forces suivantes ont été déployées sur site :

- 240 sapeurs-pompiers ;

- 90 policiers ;

- 46 gendarmes ;

- 50 véhicules.

L’incendie est maintenant maîtrisé. Le périmètre de 500 mètres est maintenant levé.

Des barrages anti-pollution sont mis en place sur la Seine.

Pour les personnes vulnérables, les écoles fermées ce jour demeureront fermées vendredi 27 septembre. De même, Les EPAHD et crèches feront encore l’objet de mises à l’abri.

Le Centre d’Information au Public (CIP) de la Préfecturea enregistré à 15h00 plus de 1 200 appels. Le CIP est ouvert depuis ce matin pour répondre à tout questionnement du public (hors urgences médicales).

Voici les précautions à observer dans la zone du panache de fumée, qui tend à se diluer :

- Protéger les personnes les plus sensibles : éviter les déplacements des enfants, personnes âgées, personnes souffrant de pathologies respiratoires...

- Limiter les activités physiques et sportives en particulier en plein air ;

- De légères céphalées d’apparition progressive et/ou irritations de la gorge ont pu être observées. En cas de difficultés respiratoires, de céphalées intenses ou persistantes, contacter le 15 ;

- Ne pas toucher les retombées de suie, se laver les mains en cas de contact.

Recommandations aux éleveurs et aux agriculteurs :

A la suite de l’incendie qui a touché l’usine LUBRIZOL à Rouen, de nombreuses retombées de suie ont été constatées sur une vaste zone au nord-est de Rouen.

Dans l’attente des analyses en cours, et à titre de précaution, le préfet de la Seine-Maritime recommande les mesures suivantes dans le secteur agricole dans la zone, qui tend à se diluer du panache de fumée, du panache de fumée :

  • élevage :

Il est demandé aux propriétaires d’animaux, notamment les animaux de rente qui seraient à l’extérieur dans des zones impactées par le panache de fumées, de les rentrer et de sécuriser leur abreuvement et leur alimentation en les plaçant sous abri.

Il est important que les animaux ne consomment pas d’aliments souillés : il est donc nécessaire de faire pâturer des ruminants sur des pâtures saines, exemptes de dépôt de suie. A défaut, de l’ensilage ou un foin ou tout autre aliment qui aura été protégé, sera fourni aux animaux. L’accès à l’abreuvement en extérieur est de même à éviter.

  • cultures :

Il est demandé aux agriculteurs de ne pas récolter leurs productions en l’attente de précisions ultérieures.

Il est conseillé, tant que l’émission des fumées est en cours, de ne pas chercher à enlever les dépôts de suie et d’attendre les prochaines consignes préfectorales qui apporteront des recommandations pour les éliminer par une filière autorisée.

  • jardins de particuliers

Il est conseillé aux particuliers de ne pas consommer de légumes et fruits du jardin qui ne pourraient être épluchés ou lavés de façon approfondie.

Enfin, un plan de surveillance renforcé sera mis en place – tant sur les denrées végétales que d’origine animale - pour garantir la parfaite salubrité des produits destinés à la consommation humaine.


Point de situation 09H

Par mesure de précaution et même si à ce stade au vu des premières analyses il n’est pas mesuré de toxicité aiguë dans l’air, il est conseillé, dans l’attente du résultat actualisé des mesures de qualité de l’air sur les principales molécules, d’éviter dans l’agglomération de Rouen les déplacements non indispensables.

Il est conseillé de ne pas s’exposer inutilement aux fumées et de rester à l’intérieur autant que possible.

Pour les personnes sensibles, des mesures particulières sont recommandées.

INFOS CIRCULATION :

Les axes N338, N1338, Pont Flaubert et A150 sont fermés en direction de Rouen pour une durée indéterminée.

La circulation sur la RN 338 par le pont Flaubert est déviée par le Pont Guillaume le Conquérant.

Dans le sens Paris vers Rouen, les RN 338/ RN 1338 sont fermées à l'échangeur de "Grand Quevilly" (PR3). Sortie vers Avenue Franklin Roosevelt.

Dans le sens Le Havre vers Rouen, l'A150 est fermée avec sortie obligatoire à l'échangeur de La Vaupalière (sortie 2).

Sur la RN28, sens Abbeville vers Rouen, le tunnel de la Grand Mare est de nouveau ouvert dans les 2 sens de circulation.

Sur l'A13 :
- Sortie conseillée dans les deux sens à Oissel (sortie 22) en empruntant la RD18.
- Sortie (23) déconseillée sens Caen/Rouen-Ouest
 
Sur l'A29 : il est conseillé d’emprunter l’A28 pour rejoindre Rouen plutôt que l’A150.

La prudence est recommandée à l'approche de ces secteurs.

Les établissements scolaires (écoles , collèges, lycées) ainsi que les crèches sont fermés sur les communes suivantes :

  • Rouen rive-droite
  • Bois-Guillaume
  • Mont-Saint-Aignan
  • Isneauville
  • Quincampoix
  • Saint-Georges-sur-Fontaine
  • Saint-André-sur-Cailly
  • La Rue-Saint-Pierre
  • Saint-Germain-sous-Cailly
  • Cailly
  • Bosc-Guérard-Saint-Adrien
  • Canteleu
  • Bihorel

Les maires des communes concernées ont été invités à confiner les résidents de maisons de retraites. Les personnes des EPHAD et établissements sanitaires sont invitées à ne pas sortir de leur établissement.

Afin d’informer la population, deux sirènes (Petit-Quevilly et Rouen) ont été actionnées pour inviter la population à écouter la radio pour se tenir informé de la situation.

200 sapeurs-pompiers sont engagés pour le moment. Des renforts sont attendus. Les conseils de bon comportement sont les suivants :

  • Limitez les déplacements. Ne pas se rendre à proximité du sinistre pour ne pas perturber l’action des secours. Des communes alentours sont concernées par la fermeture des établissements scolaires. Renseignez-vous sur le site internet de la préfecture.
     
  • Restez à l’abri des fumées
     
  • L’incendie entraîne des dépôts de suie sous forme de retombées, ingérer des suies peut être néfaste pour la santé, en cas de contact, se laver les mains. Lavez tous fruits et légumes avant consommation.
     
  • Restez informé de la situation en suivant les services de radio et de télédiffusion

Point de situation 05H15

Un incendie s'est déclaré aux alentours de 2h40 au sein de l'entreprise Lubrizol, quai de France à Rouen.
Un important panache de fumée se dégage.
Cette entreprise est classée SEVESO seuil haut. Elle produit, notamment des additifs pour l'huile.
Il n'y a pas, à l'heure actuelle, de victime.
Environ 130 sapeurs-pompiers sont déployés sur site.

Le préfet de la Seine-Maritime a déclenché le plan particulier d'intervention (PPI) et a ouvert un centre opérationnel départemental en préfecture où l'ensemble des services de l’État sont regroupés pour gérer l'événement.

Par souci de précaution, il a été décidé, un confinement de la population dans un périmètre de 500 mètres autour de l'entreprise.

Un réseau de mesures et de prélèvements est en cours.

Le pont Flaubert, les rues et routes dans ce périmètre sont interdites à toute circulation.
Une audio-conférence se tiendra pour les journalistes à 06h45.

Mise en place par Lubrizol d’un dispositif d’aide

en faveur des entreprises et des collectivités publiques

Conformément aux engagements pris par le préfet de la Seine-Maritime lors de la commission pour la transparence et le dialogue du 13 décembre 2019, une commission de suivi de sites exceptionnelle s'est réunie ce vendredi 17 janvier dans les locaux de l'usine Lubrizol.

La commission de suivi de sites est une instance partenariale qui réunit les élus, les associations de riverains et de défense de l'environnement, les représentants des salariés des entreprises concernées et les services de l’État.
Cette réunion a notamment permis de vérifier le strict respect par l'exploitant des conditions de sécurité prévalant au redémarrage partiel des installations Lubrizol autorisé par l'arrêté préfectoral du 13 décembre 2019.

En application de l'article 3 de ce même arrêté, d'autres instances se sont réunies ou sont appelées à se réunir :

  • le CODERST du 14 janvier 2020 a permis de faire un point sur ce même dossier ; les CODERST mensuels à venir seront amenés à examiner ce dossier à nouveau, autant que de besoin.
  • la commission pour la transparence et le dialogue à venir
  • la commission "risques" du secrétariat permanent pour la prévention des pollutions industrielles de la basse Seine (SPPPI) à venir